DÉPUTÉS DE TOUS GROUPES…
Que l’on veuille bien nous pardonner cette annonce qui semble faire référence à une formule historique assez connue. Je ne l’avais pas fait exprès. Simplement, cela venait du bon sens, et aussi de l’espoir. Il en faut, de ces deux matières, pour sauver une enfant, sans compter d’autres, qui nous sont généreusement — trop généreusement — attribuées. Alors qu’un seul mot résume l’ensemble : amour.
Alors, si les députés de tous groupes voulaient réunir leurs voix autour d’une simple phrase “Sauvons Christina“, et la faire entendre au président de la République, pour qu’il la répète au président Poutine lorsqu’ils se rencontreront le 9 décembre à Paris, le sort de Christina pourrait être rapidement réglé.
Nous rêvons ? Peut-être, mais sans rêve, il n’y a plus de vie. Alors, continuons à rêver, et surtout à partager notre rêve, pour qu’il devienne réalité.
LE COURRIEL ADRESSÉ AUX DÉPUTÉS
LES DESTINATAIRES
Nous avons sélectionné, avec une introduction spécifique à chacun :
- Le président de l’Assemblée nationale, M. Richard Ferrand
- Les présidents des huit groupes politiquement constitués
- Les députés spécialistes des affaires étrangères et des Français de l’étranger
Un dossier plus important est ajouté à ce courriel
LE TEXTE
Mesdames, Messieurs,
Nous nous adressons à vous, tous groupes confondus, car il s’agit d’un drame familial qui dépasse tout clivage politique. Le Président de l’Assemblée nationale ainsi que les Présidents de groupe ont été avertis de la situation.
Il s’agit de sauver une petite fille de 10 ans, notre nièce Christina. Elle est retenue en Sibérie orientale (à Khabarovsk) aux mains d’un petit groupe malfaisant et maltraitant. Sa vie est en jeu, actuellement et dans le futur.
Nous devons et désirons l’adopter par amour et pour la sauver.
L’histoire commence en août 2013 à Saint-Pétersbourg par l’assassinat du père de Christina. Nous aimerions tant qu’elle trouve sa solution à Paris ce 9 décembre 2019, lors de la réunion quadripartite prévue. Il suffirait que des voix sincères en appellent à notre président de la République. Il suffirait au président Macron de glisser quelques mots au président Poutine, qu’il lui évoque le destin de Christina, et qu’un échange gagnant-gagnant se réalise, dégageant la place pour les autres points de discussions, valorisant les images des deux décideurs.
Au fond, nous demandons simplement et légalement l’extraction d’une enfant en danger dans un clan qui la maltraite, et le retour au cheminement de la justice russe en vue de l’adoption.
Vous lirez dans la pièce jointe tous les éléments nécessaires pour vous faire une idée juste de ce drame.
En l’état du dossier, il est fondamental d’éviter toute expression ou action pouvant passer pour désagréable ou hostile envers la Russie, son président, son administration. La sensibilité de ce grand peuple n’est pas la nôtre. Un mot mal interprété peut mettre à mal tout notre travail depuis plus de six ans. Le peuple russe nous soutient. Il sait de quoi et de qui nous parlons.
Nous parlons sans détours de la corruption d’un petit clan masqué qui profite de l’éloignement, de l’isolement et d’une certaine tendance à “interpréter localement” la voix de la capitale, à plus de 8000 km de là. Nous n’utilisons jamais d’expressions généralisantes, donc réductrices et contre productives. Nous vous prions de nous aider en poursuivant la même prudence, correspondant d’ailleurs à la réalité : ce n’est ni la Russie ni la loi russe qui sont condamnables, mais bien ce petit groupe caché qui salit l’image de son propre pays.
Mesdames, Messieurs, Christina, petite fille française et russe, attend votre secours. Ne l’ignorez pas! Nous ne disons pas ce que vous devez faire. Vous savez…
Nous vous prions de croire, Mesdames et Messieurs, nos députés de toutes tendances, à l’expression de notre haute considération
ET MAINTENANT… À VOUS
Vous avez forcément un député, quelle que soit sa couleur politique. Adressez-vous à lui. Une lettre, un courriel, un mot — ou plutôt deux : Sauvons Christina — cela est très facile.
FONDAMENTAL
PAS UNE EXPRESSION QUI PUISSE CHOQUER LA RUSSIE (PRÉSIDENT, ADMINISTRATION, PEUPLE).
C’EST UN GRAND PAYS AVEC UN GRAND PEUPLE
QUI MÉRITE RESPECT ET AMITIÉ
(RAPPELEZ-VOUS LA DEUXIÈME GUERRE MONDIALE !)
C’EST CHRISTINA QUI EN SUBIRAIT LES CONSÉQUENCES