UN SOUHAIT ILLUSOIRE… DES JUGES RÉALISTES

Autour de l’année nouvelle, les bonnes résolutions se multiplient, les souhaits aussi. Qui ne mangera plus que des produits bio, qui surveillera sa balance, et qui naviguera dans l’impossible. Ainsi en est-il de ce titre : des juges réalistes ! Bien sûr le cas de Christina est emblématique en ce qui concerne les enfants. Mais celui rapporté récemment par Le Parisien en trois articles différents, n’est pas mal non plus. Cette fois-ci il s’agit d’un enfant de 4 ans, de père japonais et de mère française en instance de divorce : le petit Louis. Ce petit garçon, binational, donc français, sur le sol français, a été enlevé à sa mère par son père japonais, parce qu’une cour de cassation française a tranché (aucun mot ne convient davantage !), parce que le parquet français a écrit l’ordre et a réquisitionné trois gendarmes français pour procéder à l’enlèvement  de ce qui “n’est pas un colis”, comme le clamait sa pauvre maman.  

Il faudrait connaître le dossier à fond pour pencher en faveur de l’un ou l’autre parent. Je ne le ferai donc pas, assuré de plus qu’en ces matières, les torts sont exceptionnellement unilatéraux.

Il ne faut pas non plus tomber dans un chauvinisme exacerbé qui ôterait toute valeur au raisonnement. Mais il se trouve que l’accumulation des adjectifs “français” résonne lamentablement et incite à poser d’autres questions et à avoir d’autres réponses.

La députée Anne Genetet, de la 11e circonscription des Français de l’étranger, précise que : « Dans l’écrasante majorité des cas de séparation constatés ces dernières années, le parent étranger est systématiquement écarté. Il ne reverra jamais son enfant ou ses enfants avant la majorité [20 ans au Japon]. Actuellement, plus de cent enfants sont dans cette situation. Pas seulement des Français. C’est même un problème mondial, entre le Japon et de nombreux pays. »

 “Le Japon a signé la convention de La Haye qui établit les droits des parents, mais les juges s’assoient dessus. Les Japonais montrent un visage très compréhensif, mais la réalité sur le terrain est dramatique.”

Elle appelle les magistrats français à la prudence, à ne pas juger comme ils le feraient pour un couple franco-français. Et c’est bien là où Mme Genetet rejoint mon souhait illusoire.

Ce n’est ni la première ni la dernière fois que des juges plus bornés que des ânes, mais moins sympathiques, se cachent derrière leurs fourrages qu’ils nomment des lois et lancent leurs ruades en dépit de toute réalité. Et ce cas précis s’ajoute à combien d’autres ! Surtout lorsque le procureur de Montpellier reste aux abonnés absents et que le président Macron n’en peut mais.

Quand on sait de plus que ce panel de juges contenait surtout des magistrates, on peut se demander jusqu’à quel point un esprit construit autour de normes variables — ce que sont toutes les lois — peut violer la raison et la réalité sans l’ombre d’un jugement sur soi-même.

C’est là qu’est le vrai problème, ici en France, par rapport à bien d’autres pays : les responsables des différents pouvoirs ont perdu le sens du réel, à savoir la pratique d’une diplomatie forte, abrités qu’ils se croient par des textes toujours écartés de la réalité. Autant dire que nous pensons savoir de quoi nous parlons, quand nous voyons juges du Sud et conseillers de Paris se donner la main, pour fourrager à leurs aises en leurs prés carrés.

En tout cas, pour le petit Louis, au moins, il y avait une réponse juridique adaptée face à un pays qui ne respecte pas les accord de La Haye qu’il a signés. Il suffisait de se déclarer “incompétents”. Cela s’appelle “botter en touche”, mais aussi envoyer un signal audible. Encore fallait-il avoir conscience que la vraie vie se passe en dehors des prétoires et que les petites victimes font les frais de cette incompétence à la vie que d’aucuns cultivent avec morgue.

Un souhait illusoire, disais-je… Mais il reste des journalistes soucieux de réalité et d’humanité, au Parisien et ailleurs. Je vous laisse les découvrir sur Internet.

Bonne année

 

 

LE MINISTÈRE ÉTRANGER AUX AFFAIRES

UN NOËL DE MINISTÈRE

UN NOËL DE MINISTÈRE

 

Ce titre n’est pas un jeu de mot, c’est une triste réalité que nous dévoile le dernier courrier reçu de Mme Fanny Demassieux, chef de cabinet du dit ministère. Comme cadeau de Noël, surtout s’agissant du sort d’une petite fille, il y a mieux. Mais faute de grives, dépouillons le merle.

Certes, cet écrit est d’une autre tenue que ceux émanant des occupants des cabinets du président de la République et de son épouse. On écrit comme on peut, et une lettre est bien souvent un voile qui tombe. Cette dernière est donc à mettre au-dessus du panier, héritage de la diplomatie et de ses élégances. Il y est question de notre désarroi, de mesure et de déploration de la situation humainement douloureuse que nous vivons.

Bel augure que cela ! Bel augure, mais combien limité. Car les élégances de la diplomatie du  jour masquent mal sa décrépitude. Car le problème n’est pas notre désarroi, ni la mesure du dit (avec quel étalon ?) mais bien la situation dramatique dans laquelle se trouve Christina.

Suit le morceau de bravoure : “En vertu des règles de la séparation des pouvoirs exécutif et judiciaire, d’une part, et du respect de la souveraineté des États, d’autre part, les autorités françaises ne peuvent…”

Ça recommence. Depuis plus de six ans nous apprenons — braves petits écoliers incultes que nous sommes — que les pouvoirs sont séparés et que la Russie n’est pas en France. Ah ! Comme nous sommes têtus de ne pas comprendre cela.

Oui mais… J’ai lu Montesquieu, qui ne parlait pas d’une séparation étanche de pouvoirs cloisonnés jusqu’à rendre incohérente la vie de la nation et imposer le coup d’État comme seule solution de sortie. Montesquieu n’était ni un rêveur ni un imbécile, au point que le mot “séparation” n’apparaît qu’une fois dans ses textes. Qu’il faille, “limiter le pouvoir par le pouvoir”, c’est-à-dire établir des contre-pouvoirs est une évidence vitale qui dépasse le seul cadre humain. C’est le principe basique grâce auquel la vie ne consiste pas en un seul type cellulaire, une seule plante, un seul animal. Et comment imaginer que ces contre-pouvoirs ou para-pouvoirs, possèdent une quelconque possibilité d’action non dévastatrice s’ils étaient complètement séparés du pouvoir qu’ils sont censés limiter ? Comment éteindre un incendie si on le sépare complètement des produits qui peuvent maîtriser le feu ? On laisse tout brûler ? Alors, autant supprimer les pompiers. Idem pour la police, etc.

Concernant Christina, nous parlons de types de relations de pouvoirs.

En Russie, une corruption de la justice dans ce coin perdu de Sibérie met en danger la vie d’une petite fille. À ce niveau du raisonnement, qu’elle soit française ou russe ne change rien. Il s’agit d’une affaire à régler en urgence, de la même manière qu’aucun pompier n’attend la décision d’un juge pour éteindre un incendie, qu’aucun policier n’attend un quelconque papier légal pour sauver une vie. Le juridique est impuissant en ces deux cas. Cette impuissance en fait un complice objectif de l’incendiaire ou de l’assassin. La sécurité de l’enfant passe donc par une action “exécutive d’urgence”, quitte à ce que le juridique, de par sa lenteur, soit relégué au second plan. Cela, c’est le domaine du président Poutine. Le pouvoir le plus rapidement efficace doit précéder sinon prendre la place du pouvoir défaillant.

En France, il est bien entendu que “les autorités françaises ne peuvent, malheureusement, s’immiscer dans les procédures engagées auprès des juridictions russes pour statuer sur l’adoption et le retour de Christina en France ou sur son placement dans une famille d’accueil russe.” Vous avez, Madame, eu la délicatesse de placer ici l’adverbe malheureusement. Bien ! Mais là encore, de quoi parlons-nous ?

Entre “s’immiscer” et défendre la vie d’une petite fille française, il y a la distance qui sépare un bon mot d’une bonne action. La bonne action, c’est la persévérance et la pugnacité de l’équipe diplomatique de Moscou qui tente la persuasion maximum. Et si aucun des diplomates qui vous ont précédée ne s’était “immiscé” dans les affaires de bien des pays environnants, la France eût peut-être subi le devenir de La Peau de chagrin.

Mais revenons à Christina. Vous évoquez “les autorités françaises”. Oubliez-vous l’autorité suprême, à savoir le président ? Selon vous, le président français ne pourrait discuter de cela avec le président russe ? Seriez-vous en train de préparer un double coup d’État franco-russe, dépouillant l’un et l’autre de leurs prérogatives ? Est-ce comique ou tragique ?

Nous avez-vous bien compris, bien lus, Madame ? Nous avons l’impression que les petits écoliers que nous sommes doivent reprendre la maîtresse. Le seul problème est que la vie d’une enfant est en jeu.

Nous parlons de négociation entre présidents, c’est-à-dire de non-séparation, de coopération des pouvoirs exécutifs, dans une situation où chacun d’eux aurait intérêt et devoir à réparer l’égout à ciel ouvert qui empuantit le ciel de Khabarovsk, et dont les émanations portent au-delà des frontières… à moins qu’une fois de plus, les nuages ne s’y arrêtent…

Ah ! Je pense avoir franchi les limites des élégances, lesquelles veulent des pince-nez dorés et estampillés aux normes bureaucratiques. Eh bien, tant pis ! Car telle est la réalité. Cette affaire pue ! Car la corruption pue ! Et s’il y a une situation qui pue davantage que la corruption, c’est la corruption tolérée.

Alors, répétons autant de fois qu’il le faut. Nous demandons de suivre intégralement les principes de coordination des pouvoirs dans chacun des pays :

  • Que le président Macron suggère au président Poutine de considérer Christina sans s’en défausser vers les lenteurs du système et qu’il la fasse extraire en urgence de ce nid de frelons
  • Que Christina soit placée en urgence dans un foyer d’accueil véritable (c’est conforme à la loi russe) et deux familles sont déjà volontaires
  • Que le processus légal d’adoption soit repris (donc que les corrompus de Khabarovsk en soient exclus : juge d’appel et service de tutelle, mère assassin déchue de ses droits retrouvés par corruption, et tutrice déchue de son titre acquis par “kidnapping légalisé).
  • Autrement dit, la loi, toute la loi, rien que la loi russe.

Mais je reviens à la coopération des pouvoirs et non à leur séparation abusive. Sinon comment expliquer le retour en France des enfants de djihadistes ? Comment expliquer l’arrivée en France de familles et enfants de  Yézidis ? Je ne dis pas qu’il ne fallait pas, je dis que cela a été fait par des traités qui ont bien dû piétiner quelques frontières entre pouvoirs, quelques décisions judiciaires intempestives. 

Alors, Christina vaut-elle moins que ces enfants ? N’a-t-elle pas été assez punie par l’assassinat de son père, par une mère qui lui a volé et violé son enfance, par une grand-mère malade de haine qui joue de l’assassinat psychologique comme d’autres du tambour, par la présence du grand-père démembreur de son père ?

Faut-il que Christina soit l’oubliée, l’évacuée du système, une fois de plus, comme la pauvre petite chose qu’elle est et qu’elle devrait rester ? Ne pleure pas, Christina, tu déranges le sommeil des grands de ce monde ! Ne bouge pas, Christina, tu n’appartiens pas à la bonne catégorie ! Tu ne “coches pas toutes les cases”.

Alors, Monsieur Macron ? Alors, Monsieur Poutine ? Un bon geste vous honorera et vous gratifiera. Cela s’appelle l’autorité bienveillante, celle qui veille bien au bien.

Joyeux Noël, fête de l’Enfant !

 

 

 

 

 

500 ENFANTS À L’ÉLYSÉE… ET CHRISTINA ?

UNE LETTRE DE REMERCIEMENT

 

 

UNE LETTRE DE REMERCIEMENT

UNE LETTRE DE REMERCIEMENT

Voici donc le grand goûter de l’Élysée ! 500 enfants… moins une : Christina !

La famille de Mme Macron : d’accord ! Christina n’en fait pas partie. Les enfants du personnel de l’Élysée : d’accord ! Christina n’en fait pas partie. Les enfants atteints de leucodystrophie qu’elle a rencontrés : d’accord ! Eux sont vraiment à plaindre et à chouchouter. Christina  n’en fait pas partie.

Mais après ? Les enfants soutenus par La Voix de l’enfant et ses 80 associations qu’elle a rencontrés. D’accord ! Mais Christina ? Les orphelins de la police, la gendarmerie et l’armée : d’accord !

Mais Christina ? N’est-elle pas orpheline elle aussi ? Orpheline de son père assassiné par sa mère ! Orpheline de sa mère dénaturée qui l’a soumise au spectacle dans l’appartement de l’assassinat ! Orpheline de grand-mère qui la soumet à une violence psychologique infâme ! Orpheline de grand-père, le démembreur de son père avec qui elle vit ! Orpheline de protection légale dans la corruption conjuguée de la “loi” et du service de tutelle de Khabarovsk ! N’a-t-elle pas obtenu son brevet spécial d’orpheline maltraitée ? N’aurait-elle pas eu besoin d’une place symbolique dans ce gentil goûter organisé par Mme Macron ? Juste pour rattraper l’extraordinaire silence de son mari plus occupé à discuter des restes du général Gudin. Symbole d’amitié franco-russe, certes, mais plutôt refroidi. Peut-être le symbole vivant d’une petite fille eût-il été plus radieux, plus accrocheur, plus payant ? Mais n’en demandons pas trop !

D’ailleurs il n’est même pas sûr que ni l’un ni l’autre membre du couple présidentiel n’ait été mis au courant du triste destin de Christina. Le premier courrier de M. François-Xavier Lauch, chef de cabinet du président, était déjà à ranger dans les modèles de lancer de patate chaude. Celui, plus récent de M. Pierre-Olivier Costa, directeur de cabinet de Mme Macron ne vient qu’au deuxième rang. De plus, comment imaginer que Mme Macron, professeur de lettres, lui ait “confié le soin de nous remercier…”

Remercier de quoi ? De vouloir sauver une petite fille ? De lui en faire part et d’être satisfaits d’une telle réponse ? De bien vouloir nous en tenir là et cesser de troubler le goûter des enfants qui le méritent ?

Non ! Nous ne pouvons pas croire à une telle faute de conduite littéraire de la part de la première dame. Mais aujourd’hui, le petit personnel se perd. Il faudrait le “remercier”.

Et, si le courage nous avait manqué, depuis plus de six ans, nous ne fréquenterions pas le fond de la Sibérie où certains souhaiteraient que nous attrapions un “rhume carabiné”.

Nous souhaitons un bon goûter à tous les enfants du monde. Sans exclusion. Inutile de nous remercier !

 

 

 

 

 

LETTRE OUVERTE À DEUX DÉPUTÉS D’ILLE-ET-VILAINE ET À CEUX QUI NE LE SONT PAS

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Madame, Monsieur,

Vous avez l’honneur d’être députés de deux circonscriptions d’Ille-et-Vilaine, respectivement la 5e et de la 8e. Il y a peu, des amis de ce beau département ont eu l’audace de vous faire connaître le sort de Christina, et de demander votre support. Bien mal leur en a pris. Votre réponse, directe ou par l’intermédiaire de vos collaborateurs, précise que “l’usage est de s’adresser au député de votre circonscription”. Fort bien ! Mais ne croyez pas qu’ils aient oublié ce premier devoir de politesse. Ils avaient eu la naïveté de l’étendre à tout le département, croyant, de plus, qu’une petite communauté pourrait être plus audible qu’une voix unique.

Ces amis sont comme nous : de simples citoyens sortant de leur réserve car un sort indigne maltraite une petite fille française oubliée au fond de la Sibérie. De simples citoyens dépassés par une corruption qui blesse profondément leur âme. Alors, à qui s’adresser, pour faire passer un message au plus haut niveau ?

Nous ne mettons pas en doute l’intérêt que vous portez aux personnes qui vous élisent directement. Cela fait partie des échanges obligatoires, cela est normal.

Mais il nous semble que dans vos circonscriptions et alentour des personnes s’intéressent au sort de Christina. Il nous semble aussi qu’être député n’est pas synonyme d’emprisonnement mental ou physique dans une circonscription. Il nous semble que vous participez à des commissions d’intérêt général. Il nous semble que vous votez des lois. Il nous semble que vous vous flattez de grandes et belles formules très générales. Ces trois activités dépassent notablement le cas de vos circonscriptions, n’est-ce pas ?

Il nous semble bien que l’écharpe à laquelle vous avez droit porte les trois couleurs nationales et non pas celles retenues pour le logo du département, ni celle des armoiries de la Bretagne, toutes respectables, mais qui, dans votre représentation, doivent céder le pas aux trois premières… à moins que nous n’ayons changé de pays, de lois, de régime sans en avoir été prévenus. Rassurez-nous !

Alors, vous comprenez bien que vos réponses nous troublent profondément. De même, lorsque vous évoquez “la situation” sans même préciser “de la petite Christina”, il n’est pas besoin d’être grand psychologue pour deviner que votre corbeille s’est automatiquement enrichie d’un nouveau message, et que ce rejet mal masqué en dit long sur la valeur de vos grandes déclarations.

Mais au moins, vous avez le mérite d’être clairs. Plus clairs et plus éclairants que vos collègues, depuis celui du “perchoir” jusqu’aux plus humbles membres des commissions des affaires étrangères, des Français de l’étranger, et les députés médecins qui n’ont même pas répondu, restant dans l’obscurité.

Madame, Monsieur, il est d’usage de terminer une lettre à un député par l’expression de la considération que nous lui devons pour porter sur ses épaules la charge et l’honneur de représenter le peuple français, tout le peuple français, et même une petite fille souffrant en Sibérie. Mais le renvoi de mes amis vers “leur” circonscription nous gêne. De plus nous nous permettons cet envoi depuis une circonscription encore plus éloignée que la leur. Avons-nous commis une faute de goût ? Un crime de lèse-député ? Une catastrophique  erreur d’aiguillage ? Nous ne le pensons pas, étant encore plus naïfs que nos amis, espérant que ces quelques lignes vous ramèneront à une vue plus haute de vos possibilités représentatives.

C’est en ce sens que nous vous assurons de notre considération, dont vous comprenez bien qu’elle soit un peu vacillante, n’attendant de vous qu’une action simple pour revenir à la hauteur nécessaire.

Barbara Sion, Pierre Caggini

 

 

 

 

JOURNAL DE 13 HEURES SUR RTL

Aujourd’hui, dans le journal de 13 heures sur RTL est passé notre appel aux présidents Poutine et Macron. Vous pouvez l’écouter en cliquant sur l’image ci-dessus.

Cet appel est suffisamment clair. Il exprime notre devoir de combat. La petite Christina est retenue par une famille de monstres et son avenir psychologique est saccagé. Nous acceptons le défi et la tâche de l’adopter, de la suivre, de la guider vers une santé psychique retrouvée, vers des chemins de morale et d’honnêteté, ce dont cette pseudo-famille qui la maltraite est incapable.

Alors, oui, c’est vrai, nous n’avons pas en Russie la “qualité juridique” pour demander la cassation du jugement d’appel de Khabarovsk qui redonne des droits maternels à l’assassin du père de Christina. Ce jugement est un exemple patent de corruption ! Alors que faire ? Se coucher devant la mère qui, non contente d’assassiner le père de Christina, a volé et violé l’enfance de leur fille ? Se coucher devant cette famille complice, lâche et malfaisante ? Se coucher devant les corrompus qui les soutiennent ? Notre réponse est claire : NON !

Nous sommes de simples citoyens. Nous n’appartenons à aucune caste, à aucun parti politique, à aucun groupe organisé, à aucune zone d’influence ouverte ou fermée. Mais nous avons des amis, des personnes de confiance qui nous connaissent, et des gens de bonne volonté qui nous aident, chaque jour plus nombreux. Vous en faites partie. Agissons ! Agissez ! Faites entendre votre voix !

Dans un cas comme celui où les bureaucrates des ministères se cachent derrière leurs dossiers, où la justice est défaillante, où des intermédiaires leur masquent la vérité, c’est aux présidents de prendre leurs responsabilités. Nous avons maintenant suffisamment de relais médiatiques importants pour que l’excuse de l’ignorance de tienne pas. Aujourd’hui RTL. Il y a trois jours, Le Parisien et La Voix du Nord (articles sur lesquels nous reviendrons).

Nos vies, celle de Christina ne comptent-elles pas pour les grands responsables ? Alors nous continuerons par tous les moyens possibles.

Notre combat est juste, notre colère aussi. Une seule façon de l’apaiser : extraire en urgence Christina de ce bourbier et nous laisser la laver de toutes les horreurs qui lui sont imposées.