500 ENFANTS À L’ÉLYSÉE… ET CHRISTINA ?

UNE LETTRE DE REMERCIEMENT

 

 

UNE LETTRE DE REMERCIEMENT

UNE LETTRE DE REMERCIEMENT

Voici donc le grand goûter de l’Élysée ! 500 enfants… moins une : Christina !

La famille de Mme Macron : d’accord ! Christina n’en fait pas partie. Les enfants du personnel de l’Élysée : d’accord ! Christina n’en fait pas partie. Les enfants atteints de leucodystrophie qu’elle a rencontrés : d’accord ! Eux sont vraiment à plaindre et à chouchouter. Christina  n’en fait pas partie.

Mais après ? Les enfants soutenus par La Voix de l’enfant et ses 80 associations qu’elle a rencontrés. D’accord ! Mais Christina ? Les orphelins de la police, la gendarmerie et l’armée : d’accord !

Mais Christina ? N’est-elle pas orpheline elle aussi ? Orpheline de son père assassiné par sa mère ! Orpheline de sa mère dénaturée qui l’a soumise au spectacle dans l’appartement de l’assassinat ! Orpheline de grand-mère qui la soumet à une violence psychologique infâme ! Orpheline de grand-père, le démembreur de son père avec qui elle vit ! Orpheline de protection légale dans la corruption conjuguée de la “loi” et du service de tutelle de Khabarovsk ! N’a-t-elle pas obtenu son brevet spécial d’orpheline maltraitée ? N’aurait-elle pas eu besoin d’une place symbolique dans ce gentil goûter organisé par Mme Macron ? Juste pour rattraper l’extraordinaire silence de son mari plus occupé à discuter des restes du général Gudin. Symbole d’amitié franco-russe, certes, mais plutôt refroidi. Peut-être le symbole vivant d’une petite fille eût-il été plus radieux, plus accrocheur, plus payant ? Mais n’en demandons pas trop !

D’ailleurs il n’est même pas sûr que ni l’un ni l’autre membre du couple présidentiel n’ait été mis au courant du triste destin de Christina. Le premier courrier de M. François-Xavier Lauch, chef de cabinet du président, était déjà à ranger dans les modèles de lancer de patate chaude. Celui, plus récent de M. Pierre-Olivier Costa, directeur de cabinet de Mme Macron ne vient qu’au deuxième rang. De plus, comment imaginer que Mme Macron, professeur de lettres, lui ait “confié le soin de nous remercier…”

Remercier de quoi ? De vouloir sauver une petite fille ? De lui en faire part et d’être satisfaits d’une telle réponse ? De bien vouloir nous en tenir là et cesser de troubler le goûter des enfants qui le méritent ?

Non ! Nous ne pouvons pas croire à une telle faute de conduite littéraire de la part de la première dame. Mais aujourd’hui, le petit personnel se perd. Il faudrait le “remercier”.

Et, si le courage nous avait manqué, depuis plus de six ans, nous ne fréquenterions pas le fond de la Sibérie où certains souhaiteraient que nous attrapions un “rhume carabiné”.

Nous souhaitons un bon goûter à tous les enfants du monde. Sans exclusion. Inutile de nous remercier !