POUR PRÉSENTER LA PÉTITION


SAUVONS CHRISTINA…

  • De sa mère, Dina Syssoeva :
    • aventurière déclarée, qui n’a conçu cet enfant que pour piéger mon frère Christophe dans son désir de fonder une famille, alors qu’elle maintenait ses « contacts » avec son amant français O.H. toujours étrangement présent dans l’affaire,
    • mère dénaturée, qui, en assassinant son papa en août 2013, à Saint-Pétersbourg, a volé l’enfance de sa propre fille,
    • mère perverse qui garda le corps de Christophe se décomposant une semaine dans l’appartement, alors que la petite était là,
    • voleuse par fausse procuration forgée le jour même de l’assassinat, volant autant son mari que sa propre fille,
  • De son grand-père Victor Véniaminovitch Syssoev,
    • Venu tout exprès du fond de la Sibérie pour démembrer le corps de Christophe, le transporter, le brûler et l’abandonner aux bêtes sauvages dans la forêt de Pskov,
    • alcoolique invétéré, qui garde Christina en Sibérie avec sa femme Faïna
  • De sa grand-mère Faïna Vassilievna Syssoeva,
    • tutrice par « kidnapping légalisé »,
    • boule de haine faisant subir à Christina une maltraitance psychologique catastrophique, la privant de sa famille française, de traitements psychologiques obligatoires, calomniant devant elle son père, sa relation avec lui, nous-mêmes, détruisant ses racines françaises, sa langue, etc.
    • ayant transformé une petite fille merveilleuse en un poussin effrayé devant le serpent qui la surveille,
  • De l’ensemble du clan Syssoev,
    • grand-mère, tante, cousine déclarées menteuses devant le tribunal pénal de Saint-Pétersbourg,
    • Clan méprisable, trempant dans un bourbier de corruption qu’une vraie justice aurait dû vider depuis longtemps.

CHAQUE JOUR QUI PASSE EST UNE SOUFFRANCE ET UN GRAND DANGER POUR L’AVENIR DE CHRISTINA

POUR TOUTES CES RAISONS NOUS DEVONS ADOPTER CHRISTINA

  • Elle est ma nièce et filleule. J’avais promis à son père de m’occuper d’elle en cas de malheur,
  • Nous devons donc :
    • la sortir de cette ambiance de haine criminelle,
    • la protéger des vautours qui ne la retiennent que pour bénéficier d’une corruption supplémentaire et la dépouiller de ses biens,
  • Notre but :
    • élever Christina dans une famille honnête, aimante et unie
    • la faire bénéficier des soins psychologiques indispensables qui lui sont refusés là-bas,
    • la restaurer dans son statut d’héritière de l’héritage paternel
    • lui faire retrouver ses racines françaises
    • sans lui retirer la chance de conserver le fonds culturel russe auquel elle a droit.

 

SIGNEZ, FAITES SIGNER, DIFFUSEZ NOTRE PÉTITION

CHRISTINA, FILLETTE FRANCO-RUSSE DE 9 ANS A BESOIN DE NOUS

IL Y A GRANDE URGENCE

Des renseignements complémentaires se trouvent sur :

Site : www.sauvonschristina.org

En pratique : taper SAUVONS CHRISTINA sur votre moteur de recherche

Contact : barbara@sauvonschristina.org

2041 JOURS… CHRISTINA SUR LE PARISIEN

Aujourd’hui, 23 mars 2019, 2041 jours ont passé depuis que mon frère Christophe a été assassiné par sa femme Dina Sysoeva. 2041 jours que cette « mère », par son geste ignoble, a choisi de satisfaire sa trahison, sa haine et sa cupidité contre le devoir de protection envers sa fille.  2041 jours de mort, mais, pour Christina, 2041 jours d’enfance volée, d’ innocence bafouée, de désir de vivre maltraité ! 2041 jours que le clan Sysoev et son greffon contre nature – l’amant français – exercent contre Christina leur maltraitance psychologique incessante, pourrissant ses souvenirs, lui imposant leur carapace de haine, de mensonges, de barbarie revendiquée ! 2041 jours qu’ils se complaisent tous dans leur abjection, aucun ne rachetant l’autre, ni le grand-père Victor, alcoolique invétéré, boucher dépeceur, profanateur des restes de mon frère… ni la grand-mère Faïna, refusant les aides psychologiques dont Christina a terriblement besoin, rigidifiée dans sa haine largement partagée et cultivée avec sa nièce Inna, embauchée à la curée depuis les USA où elle réside. 2041 jours sans l’ombre d’un regret mal esquissé – je ne parle même pas de remords, ils sont au-delà – 2041 jours de complicité à tous les niveaux, de connivence déversant sur nous leurs calomnies, comme autant de tombereaux de leurs ordures dans lesquels ils pourrissent, et pire que tous, enchaînent la petite Christina.

À leur façon, ils poursuivent tous le crime (motivations comprises) de l’assassin.

Mais aujourd’hui 23 mars 2019, est aussi le premier jour où nous recevons d’un grand journal français, Le Parisien, le support de la publication vers le grand public (tirage approchant les 230 000 exemplaires, et notoriété appréciée). Qu’il en soit largement remercié, et spécifiquement son journaliste Timothée Boutry, en qui nous avons trouvé écoute attentive et compréhension.

Quel sens prend cette émergence dans le monde de la presse ? C’est tout simplement celui de la vraie démocratie, lorsque certaines dérives de la « justice » ont montré autant leurs lenteurs préjudiciables à la victime que leurs limites suspectes. C’est le cas ici. Il faut que la réalité soit exprimée, fort et clair.

Nous aurions préféré pour Christina que la vraie justice celle qui existe malgré tout, celle pour laquelle œuvrent en Russie des personnes de bonne volonté s’impose sans délais ni traverses, avec le minimum de mise à la connaissance, et bientôt, l’oubli propice aux réparations de l’esprit.

Cela n’ayant pu aboutir, nous ne pouvons perdre une seule chance pour sauver Christina. Nous continuerons sur cette voie. D’autres médias s’y intéressent. La petite fille mérite et nécessite d’être considérée comme un enfant à sauver, et non comme un héritage à voler.

ENSEMBLE, SAUVONS CHRISTINA

ACTUALITÉS COHÉRENTES : LES GRATITUDES, DELPHINE DE VIGAN (ÉDITIONS J.-C. LATTÈS)

DELPHINE DE VIGAN, LES GRATITUDES

L’actualité littéraire française, par LES GRATITUDES, rejoint celle de notre vie, telle que nous la dévoilons dans le blog SAUVONS CHRISTINA. Ce beau roman, ne traite nullement d’une autre histoire d’enfant « légalement kidnappée », mais, par deux de ses épisodes,  d’enfances sauvées. Pour Christina, en ce jour, seul se dessine ce mystérieux domaine d’espoir battu de trop de vents contraires. J’expliquerai ci-dessous la cohérence qui nous tient à cœur. Mais auparavant, il est important de savoir pourquoi mettre dans sa bibliothèque ces dernières Gratitudes.

Ayant restreint son titre à la seule gratitude, Delphine de Vigan l’accompagne bien vite de reconnaissance et dette, qui complètent  la trilogie du sentiment, de l’action et de la rétribution. En spécifiant le pluriel, Les Gratitudes, elle ouvre le champ des possibles.

J’ai écrit beau roman. Parlons-en, sans nous appesantir sur l’histoire, simple, pour ne pas dire simpliste : une vieille dame, Michka, atteint ce difficile stade de vie où la dépendance tend et resserre ses filets. Marie, une jeune femme l’accompagne de son aide bienveillante, ainsi que Jérôme, l’orthophoniste qui travaille pour que « ça s’arrange », bien vite acculé à l’aveu : « On peut ralentir les choses, mais on ne peut pas les arrêter. »

Ces trois personnages principaux occupent le devant de la scène. Pourtant l’essentiel est d’éclairer leur arrière-scène : leur enfance, des ombres toujours lourdes (pour Jérôme, celle de son père que l’on imagine en paterfamilias outrancier) et l’émergence d’un ultime personnage, sorte de pivot inébranlable fiché en terre de devoirs. Leur vie incomplète les rappelle à une obligation mémorielle spécifique. Fini de ronronner ! Gare aux Euménides.

Nous apprendrons progressivement les parcours passés et blessés de ces différents personnages. Mieux, nous les verrons évoluer autour de cette lueur tremblotante qu’est la capacité discursive et incursive de la vieille dame. Aphasique, Michka, oui ! Mais aphasique gardant plus d’un tour verbal dans son sac à malices. Que de forces sous sa faiblesse apparente, puisqu’elle l’étaye sur un des derniers devoirs testamentaires !

Et c’est ainsi que le roman prend sa pleine puissance. Au lieu d’une guimauve convenue, Delphine de Vigan nous appelle à l’éprouvante pesée des mots, négligeant tout « poidemosisme » à la sauce  « colisiophotomanie ». Écrivain, elle connaît les mots : non seulement leur poids, mais aussi leurs caprices, leur vie propre, rebelle à toute capture pour qui cesse un moment de les dresser, de les ramener à l’enclos, de les nourrir, et leur offrir de nouveaux espaces. Exemple, cette étonnante première rencontre entre la vieille dame allongée sous son lit, incapable de se relever seule, et Jérôme qui doit l’en extraire par une manœuvre logique, simple d’apparence –la tirer par les pieds en lui recommandant de laisser ses bras suivre – et moins aisée qu’il n’y paraît, surtout si l’on évoque en même temps le lien symbolique vers notre première extraction, celle de qui mène l’enfant à la vie :

— C’est peut-être les mots que vous cherchiez, Michka ?

— Oui, c’est fossible.

Lecteur trop rapide, attention ! Ce fossible, s’il n’est pas une coquille née du voyage incertain qui mène le texte de l’écrivain à sa reprise en ce blog, s’il n’est pas non plus la carence d’une prononciation « accidentée », peut s’accommoder d’un possible, ainsi posé par l’écrivain en cohérence complète avec son personnage, au point de lui laisser l’indépendance du sens. Mais pourquoi, seulement celui-là ? Parce que ma logique personnelle et mes habitudes de locuteur m’y guident, m’y enferment ? À moins que l’interrogation profonde de la réponse, libérée de ses chemins routiniers, ne s’ouvre à des découvertes dont aucune ne nous est interdite. Fossible ? Moi j’ai dit fossible ? Comme c’est fossible ! Quelque fossile manquant se découvre-t-il pour expliquer la vie du mot ? Cherchait-elle à remplacer le fusible endommagé, celui dont dépend le bon éclairage de la phrase ? Ou devons-nous craindre quelque explosion de matière fissile, accompagnée de désagréments stupéfiant l’imagination ? Après tout, un mot en entraînant un autre, et surtout un mot manquant…

 Dans le corps du récit, l’auteur glisse des pièges, avec parfois des panneaux indicateurs. À nous de retrouver le fil de la pensée. « Je me suis assise comme d’altitude, pour mes mots croisés… Dites-lui que je ne voulais pas la démanger… C’est au sixième étage sans défenseur… Non, c’est hors de gestion… »

Mieux encore, peu de temps après son arrivée en Ehpad :

  • J’ai un peu de mal à m’adopter, à m’appâter.
  • À vous adapter ?
  • Oui, c’est ça.

On pourrait trouver futile cette cascade à trois niveaux, ou se réfugier derrière un simple tour de langage. Mais alors, il faudrait aussi faire litière de la théorie de l’attachement. Ici, Delphine de Vigan, en trois pirouettes, nous propose un large programme de reconstruction, à usage personnel ou extérieur.

Rien n’empêche le lecteur de poursuivre son cheminement avec le correcteur automatique de son traitement de texte favori. Espérons qu’il y perde son lapin (la meilleure solution possible). Car, si l’outil s’avérait parfait, guidé par les rails de l’intelligence artificielle au point de satisfaire le plus extrême goût de l’ordre, alors, disparaîtrait la saveur étrange des chemins de traverses, et la liberté qu’ils autorisent, s’autorisent et nous autorisent. Et c’en serait fini des Gratitudes.

Ainsi Michka, de mots en butée en sentiments glissés, éclaire et guide les autres personnages, comme ces phares si utiles au marin, à condition qu’il en connaisse le code : le rythme des périodes de lumière et d’obscurité.

Au début de cet article, j’ai utilisé l’expression histoire, simple, pour ne pas dire simpliste, sans jamais la confondre avec l’intrigue qui s’ouvre à bien des impasses, des coups de force, jusqu’à des coups de bonheur.

Progressivement, nous apprendrons que Michka, toute jeune, eut sa vie sauvée par la rapidité d’action de sa mère. Avant que les nazis ne l’arrêtent, celle-ci confie l’enfant à un couple de gens simples, qui eux-mêmes, accepteront tous les risques, dont celui de leur vie, pour protéger la sienne. Devenue adulte, à son tour elle servira de mère de substitution à Marie dont la mère biologique était suffisamment instable pour ne pas interdire cette situation.

Enfin, aborderons-nous bientôt aux rives enchanteresses de la mer des Gratitudes, me presse un lecteur intrigué, impatient aussi ? Oui, Jérôme, l’orthophoniste, a réussi à retrouver la très vieille dame des années 1940, à lui transmettre le souhait de Michka de la remercier.

Je bouscule mon lecteur qui semble accepter cette pauvre « happy end », ancien passeport estampillé à Hollywood, mais qui cache la réalité du voyage : des mots ? Quels mots ? Jérôme, ambassadeur de l’ombre, n’a transmis que des phrases de circonstance, et en ramène un nouveau message. À Michka maintenant d’écrire les siennes propres à la vieille dame. Nous ne les connaîtrons pas, sauf à ouvrir son dernier courrier. La tentation fugace de Jérôme ? Non ! Il cachette la lettre. « Elle a droit à cela avant tout, sa dignité. » On peut imaginer que demain, chacune dans leur monde, les deux vieilles dames partageront la douceur d’un apaisement.   

Et les autres ? Marie, le lendemain de la mort de Michka ne sait que quêter des réponses impossibles : « Compter, devoir, est-ce ainsi que se mesure la gratitude ? Mais l’ai-je suffisamment remerciée ? Ai-je suffisamment montré ma reconnaissance ? Ai-je été assez proche, assez présente, assez constante ? Quant à Jérôme, il semble avoir atteint une décision concernant son père : « Est-ce qu’il arrive un moment où les choses s’apaisent ? Je ne sais pas. Je n’en suis pas sûr. J’aimerais le croire. Il y a longtemps que j’ai pardonné. Mais j’ignore si quelque chose d’autre est possible. Quelque chose de plus doux. »

Trop de questions pendantes ? Alors, retrouvons Jérôme et la vieille dame – la première salvatrice – à l’hospice où elle attend le grand calme.

« Quand je lui ai demandé comment ils avaient tenu, pendant ces trois années, elle m’a dit ces mots que je voulais vous rapporter : “On dit non au pire. Et puis après, on n’a plus le choix. ” Elle m’a dit aussi : “On ne doit pas être vaniteux de ces choses.” » Sagesse des humbles, des mains calleuses, traduisant en termes simples le sens du devoir.

Vous savez quoi, comme dirait Droopy ? Bien des gens nous trouvent courageux, en cette sixième année de lutte. Notre réponse les étonne : « Non, nous ne sommes pas courageux. On doit juste sauver un enfant, notre enfant. Et quel que soit le résultat, ce sera dur. C’est aussi simple que ça. » Et c’est aussi notre cohérence avec Les Gratitudes.

Mais alors, la gratitude ? Celle que nous devons à Delphine de Vigan ? Elle sait pourquoi. Elle en parlera si elle le veut. Sachez seulement qu’elle la mérite amplement. Et, comme j’ai lu son livre, assez profondément, me semble-t-il, je reviens sur sa question fondamentale :

« Vous êtes-vous demandé combien de fois dans votre vie vous aviez réellement dit merci ? Un vrai merci. L’expression de votre gratitude, de votre reconnaissance, de votre dette. »

Pris dans cet ordre : la gratitude (sentiment), la reconnaissance (action), la dette (conséquences), il semble que la bonne action première porte ses fruits sur de plus longs territoires que les actions nuisibles et qu’il y ait au monde des dettes bien douces. Qu’il en soit ainsi !

RETOUR DE RUSSIE

Nous arrivons de Saint-Pétersbourg qui est une très belle ville, mais le tourisme n’a pas fait partie de nos occupations. Celles de la vie quotidienne et des travaux en cours pour « SAUVONS CHRISTINA » nous ont suffi.

Nous vous devons quelques actualités. Les deux actions fondamentales avancent : le procès à l’encontre du service de tutelle de Khabarovsk, pour négligence. Et, toujours à l’encontre de ce service de tutelle, l’enquête pour corruption, sous l’égide de M. Bastrykine.

La justice fondamentale voudrait que tous les fils de cette corruption (présumée !… pour faire plaisir aux pointilleux) soient coupés et mis aux poubelles bien méritées. Mais cela nous dépasse. Seul le sauvetage de Christina hors du bourbier Sysoev nous intéresse. Après, que les corrompus et corrupteurs (si on en trouve) se retrouvent dans une prison ou dans l’estomac d’un tigre sibérien ne nous tirera aucune larme.

Mais, avant cela il faut que les juristes fassent leur travail… et parfois on préférerait qu’ils ne le fissent point, tant leur dentelle pinaillante peut se moquer de la vraie vie.

Un exemple, parmi tant d’autres : parmi les arguties juridiques qui ont permis d’exonérer Victor Véniaminovitch Sysoev de ses responsabilités de receleur, dépeceur, incendiaire du cadavre de mon frère assassiné par la charmante Dina, il y en a une qui mérite le détour. Il aurait fallu, pour l’incriminer, qu’il ait agi par haine ! Ainsi l’a inventé un irresponsable bien caché… peut-être derrière une bouteille de vodka ?

Agir par haine ! Allez donc le prouver ! Peut-être même a-t-il agi par souci de salubrité, par engagement écologique, pour nourrir les animaux sauvages, par souci de biodiversité ? Sans doute, mérite-t-il une médaille, ou même plusieurs, tels les maréchaux de la grande époque ! J’ajoute qu’il a dû se décider pour sauver sa fille de son assassinat, pour lui éviter la prison, n’est-ce pas là une preuve d’amour familial indubitable ? Encore une médaille, allons ! N’hésitons pas ! Et puis, troisième médaille, celle du ministre des Finances local : si le clan Sysoev met la main sur l’héritage de Christina, autant de gagné pour l’économie russe.

C’est donc pour cela, qu’en toute logique, il ne fut considéré que comme témoin au procès pénal, s’en sortit libre comme l’air, et qu’en toute logique, le service de tutelle de Khabarovsk ne verrait aucun inconvénient à ce qu’il devienne tuteur de Christina, si la grand-mère Faïna en était empêchée… en toute logique !

Que la logique est tortueuse, en ce monde !

Finalement, Victor est un héros national authentique… à moins que… à moins qu’il ne soit un pourri encore plus authentique, qu’il n’ait bénéficié d’un marché puant, et d’amis plus puants encore. Corruption ? Vous avez dit corruption ?

S’il vous plait, Monsieur Bastrykine, avancez vite, avancez bien, et surtout :

ENSEMBLE, SAUVONS CHRISTINA

RETOUR SUR UN BLOG TRONQUANT

Récemment, nous avons fait paraître l’article intitulé “Un blog tronquant”. C’était la version française d’un extrait sur Internet de l’article du journal Konsomolskaya Pravda du 11 septembre 2015 écrit par la journaliste Jeanne Schmeleva.

Aujourd’hui j’explique le titre, et spécifiquement l’adjectif tronquant.

Dans l’extrait sur Internet, on pouvait lire : “En novembre 2014, la police est revenue au domicile de Sysoeva. Cette fois pour fouiller l’appartement scrupuleusement.” Ensuite, on passait aux conséquences policières de cette perquisition.

Mais, quelle qu’en soit la raison, manquait une partie fondamentale de l’article initial :

“Mais voici ce qui est intéressant. On n’a pas reconnu le père de Dina comme complice du meurtre, et c’est pourquoi nous ne pouvons publier son prénom. On ne pouvait même pas lui imputer le recel. Il ne sera appelé dans l’affaire qu’en tant que témoin. Pourquoi une telle faveur ? Voilà déjà des questions pour nos législateurs, ce fait qu’ils protègent avec une telle tendresse les sentiments des proches parents.”

On comprend bien que cette partie de l’article de base portait sur un point épineux. Mais qui s’est senti piqué ? Là est toute la question.

Aujourd’hui, une enquête criminelle pour corruption est lancée contre le service de tutelle de Khabarovsk par M. Bastrykine, le chef des affaires internes de la police au niveau de la Fédération de Russie. Il est rare qu’un tel responsable s’avance “sans biscuits”. Il est vraisemblable qu’il existe des personnages “mouillables” autour du dit service de tutelle. Jusqu’où ira l’enquête ?

Il était tentant de revenir sur le problème posé par Mme Schmeleva. Une journaliste de l’AFP l’a contactée. Réponse : “Pas de réponse”. Mme Schmeleva ne s’occupe plus de cette affaire, ni même de ce genre d’affaires.

Une question de plus parmi les multiples de ce dossier.

Alors, quelles sont vos hypothèses ? Une lubie de journaliste ? Pourquoi pas ? Après tout, quiconque peut changer d’avis sans que personne ne l’y pousse. Un échange ancien sur lequel il n’y a plus à revenir ? Qu’a offert Victor Véniaminovitch Sysoev, le père de l’assassin, pour s’en tirer à si bon compte ? Qui a validé le marché et pourquoi ? Et surtout, pourquoi honorer un marché avec un tel personnage ? Après tout, en dépit de ce que dit le jugement, mais aussi en vertu de ce même jugement étudié de près, chacun peut se forger plus et mieux qu’une intime conviction. Disons même que chacun y trouvera la réalité…  plus large que la vérité-du-jugement.

Cela dit, notre position n’est pas celle du “justicier blanc”. Ces détails anciens mais toujours d’actualité sont remis en mémoire pour valider notre position : notre lettre-pétition n’existe que pour soutenir les personnes qui oeuvrent pour sauver Christina.

ENSEMBLE, SAUVONS CHRISTINA