LETTRE À MADAME MACRON

COMMENT ENVOYER UN COURRIEL SUR LE SITE PRÉSIDENTIEL

Hier, nous avons envoyé un courriel à Mme Macron sur le site de l’Élysée, dont voici l’adresse :

https://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

C’est très simple, il suffit de se présenter (la moindre des choses). Dans la suite des cases à remplir il vous est demandé si vous souhaitez vous adresser au président ou à son épouse.

Attention : la case réservée à la correspondance est limitée à 8000 caractères. Remarque importante pour les longs textes : le compte est bien différent de celui de mon traitement de texte Word. Toutefois, une information est présentée si vous approchez des 8000 caractères fatidiques. C’est bien.

POURQUOI ENVOYER UN COURRIEL AU NIVEAU PRÉSIDENTIEL ?

Nous n’aurions jamais osé déranger le président, si la  justice russe avait fait son travail. Longuement — trop longuement, certes — mais, son travail. Se serait-il agi d’une question triviale (héritage par exemple) nous serions restés dans l’ombre.

Mais la vie, la survie de Christina (petite fille française, n’oublions pas),  mérite la pleine lumière. Alors, lorsque des citoyens ordinairement tranquilles comme vous et nous sont désemparés, vers qui se tourner sinon vers le peuple (accessible par des médias plus puissants que notre petit blog) et vers le plus puissant des citoyens, le président.

POURQUOI UN COURRIEL À MADAME MACRON ?

La fonction de Première Dame est certainement délicate, à tous les sens du terme. Certes, elle n’est pas “le pouvoir”, mais elle n’en est pas dépourvue, car, techniquement parlant, elle est une conseillère spéciale, merveilleusement placée pour faire entendre une voix féminine. De plus, elle a rempli des fonctions d’enseignement pour de jeunes élèves. Et l’on ne peut pas pratiquer ce merveilleux métier (hommage à mes maîtres des petites classes) si l’on n’aime pas les enfants. Alors…

LETTRE À MADAME MACRON DE LA PART DE BARBARA

Madame,

Je m’adresse à vous, ainsi que mon mari, au double titre de Première Dame, et, non moins important, de mère. Il nous faut sauver et adopter Christina, ma nièce et filleule, actuellement retenue en Sibérie par un « kidnapping légalisé », soumise à une intense maltraitance psychologique.

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

Pourquoi adopter Christina ? Car sa mère (Dina Sysoeva) a tué son père (Christophe Sion, mon frère) en août 2013 à Saint-Pétersbourg.

Christina est autant française que russe. Elle aura 10 ans le 13 novembre 2019.

Qui la retient ? Le clan « familial » russe, centré sur Faïna Sysoeva, grand-mère et tutrice de Christina. Ce clan est organisé et intéressé par et pour l’héritage de Christina.

Où la retiennent-ils ? À Khabarovsk, Sibérie orientale, où le clan Sysoev a son domicile et ses relais. Christina, vit avec la grand-mère qui lui retransmet la haine qu’elle portait déjà à notre famille. Elle vit aussi avec le grand-père (son triste rôle sera détaillé plus loin).

Comment bloquent-ils l’adoption ? Par une corruption systématique du service de tutelle en Sibérie et d’un juge d’appel qui a restitué ses droits maternels à la mère biologique de Christina, Dina Sysoeva, l’assassin de son père.

Pourquoi nous adresser à vous ? Parce que la forme légale nous empêche de porter l’affaire en cassation. Pourtant, un juge honnête de Khabarovsk (qui avait destitué Dina de ses droits maternels) a porté l’affaire au parquet général de Moscou, et celui-ci ne bouge pas.

Aussi parce que les services de notre ambassade à Moscou se « heurtent à un mur ». Ils sont prêts à fournir toutes les informations nécessaires, s’étant rendus à Khabarovsk et ayant directement constaté les dysfonctionnements partiaux du service de tutelle.

De plus, la sourde oreille du service d’aide diplomatique de l’Élysée nous impose de tenter les extrêmes recours, dont le vôtre, élément sans lequel nous n’aurions jamais voulu vous déranger.

Pourquoi maintenant ? Nous venons tout récemment de recevoir le document d’appel et ses attendus, dont la lecture démontre l’indigne corruption de ses participants.

Que demandons-nous ?

  • D’extraire en urgence Christina du clan Sysoev, psychologiquement maltraitant, et capable du pire
  • De la placer temporairement dans une famille d’accueil russe, volontaire et véritablement accueillante en Russie (deux familles sont déjà volontaires)
  • De casser en urgence le jugement indigne de Khabarovsk restituant les droits maternels à l’assassin
  • De reprendre le cours légal de l’adoption (notre dossier est validé en France et en Russie).

HISTOIRE DE CHRISTINA

En août 2013, Christina, fillette vive et en pleine santé, va sur ses quatre ans. Mon frère et moi nous contactons fréquemment, et, bien sûr, les discussions tournent autour de Christina.

Le 17 août 2013 est notre dernière communication. Il me dit que tout va bien.

Fin août, début septembre 2013, nous sommes au Canada, en famille, et perdons tout contact avec Christophe.

Le 20 août, Dina Sysoeva, la mère de Christina, assassine son papa Christophe dans l’appartement conjugal à Saint-Pétersbourg. Elle garde le corps en décomposition près d’une semaine. Christina était dans l’appartement. Elle en subit un très fort retentissement psychique (troubles du comportement, de la parole) dont il reste des traces aujourd’hui.

Le 28 août 2013, le père de Dina, arrive tout exprès de Khabarovsk  pour l’aider à démembrer, transporter, brûler dans une forêt de Pskov le corps de Christophe, et laisser les restes aux bêtes sauvages.

Le 8 septembre 2013, le vieux confident de la famille (M. Paul Dupuy) nous apprend qu’un malheur est très probable.

Dina reste injoignable, et des tentatives de connexions anormales sont notées par ma banque sur mon compte qui était géré par Christophe (c’était son métier).

Nous craignons le pire (assassinat, kidnapping de la famille, motif crapuleux banal, motif financier en raison de la fortune de Christophe, motif pédophile, etc.). Dès ce jour, Christina est au centre de nos inquiétudes.

En réalité, Dina est partie sur la Côte d’Azur chez son amant français (analyste financier), avec qui elle entretient une relation depuis 2008 au moins, relation transformée en adultère bien organisé, permanent, favorisé par sa mère Faïna, au point que celui-ci se « voit » en pseudo-père de Christina.

Le 16 octobre 2013, après des appels multiples de notre part, Dina « remet son Skype en fonction après une panne » (sic). Nous pouvons voir que Christina est vivante, mais agitée, ne parlant pas, criant. Ce n’est plus la petite fille adorable que je surveillais en jouant avec elle en mai 2013 lors de son dernier voyage à Paris.

Ce même jour, nous fondant sur les confidences de Paul Dupuy, nous savons que Dina ment, qu’elle est incluse dans la disparition de Christophe, sans discerner son rôle (victime, menacée, ou complice, ou…)

Pour garder le contact avec Christina nous poursuivrons cette relation, accumulant les éléments de ses mensonges, jusqu’en novembre 2014, date de l’arrestation de Dina par la police russe.

Au procès pénal, la haine et la cupidité de Dina se démasquent, ainsi que la présence constante de l’amant français, dont le rôle exact échappera aux polices française et russe.

Dina est condamnée le 25 avril 2016 pour assassinat, faux et usage de faux, vol d’une grosse somme d’argent du compte de Christophe. Le procureur ayant demandé 20 ans, le juge, par un mécanisme « acrobatique » en arrive à 11 ans.

Mais pire :

  • Le grand-père, mari de Faïna, alcoolique chronique, dont on a vu le rôle de boucher de chair humaine, n’est entendu que comme « témoin » et sort plus libre qu’il n’y était entré !
  • La garde de Christina est donnée à la grand-mère, qui, dans le même jugement est considérée comme parjure devant le même tribunal !

Ensuite, alors que la destitution des droits maternels de l’assassin devait être automatique, nous subissons la valse-hésitation des procureurs de Saint-Pétersbourg, de Khabarovsk et d’Ivanovo (lieu de détention) ainsi que le silence du service de tutelle de Khabarovsk.

Par chance (momentanée, vite réprimée) une nouvelle employée du service de tutelle de Khabarovsk, découvrant le dossier, s’en indigne et porte l’affaire devant la justice, aboutissant à la déchéance des droits maternels. Mais cette action entraîne la fureur de la directrice, et la mise à l’écart de l’employée redevenant si docile, qu’au procès d’appel elle ne défend aucunement Christina.

ACTUALITÉ DE CHRISTINA

Il y a trois semaines, à Saint-Pétersbourg, nous avons été témoins horrifiés, une fois de plus, de la maltraitance psychologique extrême de la « grand-mère » envers Christina.

Ni mon mari, médecin, ni moi, infirmière, n’avions jamais vu, hormis cas de grande détresse neuro-végétative, un enfant si apeuré, au teint si terreux, aux gestes témoignant d’un tel malaise. Et malgré cela, en cachette, elle réussit à répondre à notre amour.

NOTRE ACTION RÉCENTE

Nous transmettrons aux deux présidents, et à vous-même, autant que de besoin, les pièces fondamentales du dossier.

Notre site Sauvons Christina, précise les détails. Nous espérons que l’action médiatique menée ailleurs (dont la toute récente émission « Enquêtes criminelles » sur W9) favorisera une action concertée au plus haut et meilleur niveau possible.

Nous osons penser Christina, non comme enjeu politique, mais  comme symbole vivant de l’amitié entre nos peuples, car nous recevons d’eux compréhension et soutien.

Nous espérons que vous comprendrez et soutiendrez notre démarche, comptant sur la spécificité de votre double statut, et vous prions de croire, Madame, à nos sincères et respectueuses salutations

Barbara Sion Caggini

Pierre Caggini