LA BONNE ANNÉE

De même que notre dernier message, nous pouvons commencer celui-ci en évoquant l’écume des jours. Nous pourrions y rajouter la sale mousse qui s’y est accumulée.

Mais en attendant, nous voulons remercier toutes les personnes de bonne volonté qui suivent ce blog, et leur souhaiter une bonne année. Que signifie l’expression bonne année, si galvaudée depuis sa répétition multi centenaire ? Au fond, nous n’en savons rien. D’où l’ajout systématique de souhaits en forme de recettes : santé, joies, bonheur… le grand mot est lâché, celui qui fait courir et discourir les philosophes du monde entier depuis quelques millénaires, et qui agitait même, plus ou moins confusément, les doigts agiles des dessinateurs de Lascaux, dans leurs grottes… nos grottes, par héritage diffus. Le mot existe, certes, mais sa réalité ? Il faut l’espérer, si fugace, si fragile soit-elle. Il suffit d’un instant de bonheur pour valider une existence.

Il suffit aussi d’une haine viscérale, d’une cupidité sans fin, d’une pourriture assumée pour briser la vie d’un enfant. Pour Christina, c’est le clan Sysoev dans son ensemble, l’amant français Oliver H. bien inclus dans la tanière. Mais il n’y a pas que Christina dans le monde. Combien d’enfants souffre-douleurs de parents indignes, combien d’enfants livrés à la lie de l’humanité par des créatures dont même les bêtes fauves ne voudraient pas, combien d’enfants transformés en paquets de chair fraîche par des amas de viande pourries qui se prétendent humains ? Nul ne le sait. Mais ils rôdent. Chacun le sait.

Aujourd’hui, une semaine a passé depuis le Nouvel An. En Russie, dont les fêtes sont alignées sur le calendrier Julien, c’est Noël. Comment ne pas penser à Christina ? Comment ne pas penser aux autres petits enfants guettés par l’horreur ? Comment ne pas espérer que de bonnes fées, quelle qu’en soit la nature, se pencheront sur leurs berceaux ?

Portons-nous du côté de l’espoir. Portons-nous du côté de la liberté, la vraie, celle qui se gagne, toutes griffes dehors si nécessaire.

Bonne année ! Bonne liberté !

DÉPUTÉS DE TOUS GROUPES…

DÉPUTÉS  DE TOUS GROUPES…

Que l’on veuille bien nous pardonner cette annonce qui semble faire référence à une formule historique assez connue. Je ne l’avais pas fait exprès. Simplement, cela venait du bon sens, et aussi de l’espoir. Il en faut, de ces deux matières, pour sauver une enfant, sans compter d’autres, qui nous sont généreusement — trop généreusement — attribuées. Alors qu’un seul mot résume l’ensemble : amour.

Alors, si les députés de tous groupes voulaient réunir leurs voix autour d’une simple phrase “Sauvons Christina“, et la faire entendre au président de la République, pour qu’il la répète au président Poutine lorsqu’ils se rencontreront le 9 décembre à Paris, le sort de Christina pourrait être rapidement réglé.

Nous rêvons ? Peut-être, mais sans rêve, il n’y a plus de vie. Alors, continuons à rêver, et surtout à partager notre rêve, pour qu’il devienne réalité.

LE COURRIEL ADRESSÉ AUX DÉPUTÉS

LES DESTINATAIRES

Nous avons sélectionné, avec une introduction spécifique à chacun :

  • Le président de l’Assemblée nationale, M. Richard Ferrand
  • Les présidents des huit groupes politiquement constitués
  • Les députés spécialistes des affaires étrangères et des Français de l’étranger

Un dossier plus important est ajouté à ce courriel

LE TEXTE

Mesdames, Messieurs,

Nous nous adressons à vous, tous groupes confondus, car il s’agit d’un drame familial qui dépasse tout clivage politique. Le Président de l’Assemblée nationale ainsi que les Présidents de groupe ont été avertis de la situation.

Il s’agit de sauver une petite fille de 10 ans, notre nièce Christina. Elle est retenue en Sibérie orientale (à Khabarovsk) aux mains d’un petit groupe malfaisant et maltraitant. Sa vie est en jeu, actuellement et dans le futur.

Nous devons et désirons l’adopter par amour et pour la sauver.

L’histoire commence en août 2013 à Saint-Pétersbourg par l’assassinat du père de Christina. Nous aimerions tant qu’elle trouve sa solution à Paris ce 9 décembre 2019, lors de la réunion quadripartite prévue. Il suffirait que des voix sincères en appellent à notre président de la République. Il suffirait au président Macron de glisser quelques mots au président Poutine, qu’il lui évoque le destin de Christina, et qu’un échange gagnant-gagnant se réalise, dégageant la place pour les autres points de discussions, valorisant les images des deux décideurs.

Au fond, nous demandons simplement et légalement l’extraction d’une enfant en danger dans un clan qui la maltraite, et le retour au cheminement de la justice russe en vue de l’adoption.

Vous lirez dans la pièce jointe tous les éléments nécessaires pour vous faire une idée juste de ce drame.

En l’état du dossier, il est fondamental d’éviter toute expression ou action pouvant passer pour désagréable ou hostile envers la Russie, son président, son administration. La sensibilité de ce grand peuple n’est pas la nôtre. Un mot mal interprété peut mettre à mal tout notre travail depuis plus de six ans. Le peuple russe nous soutient. Il sait de quoi et de qui nous parlons.

Nous parlons sans détours de la corruption d’un petit clan masqué qui profite de l’éloignement, de l’isolement et d’une certaine tendance à “interpréter localement” la voix de la capitale, à plus de 8000 km de là. Nous n’utilisons jamais d’expressions généralisantes, donc réductrices et contre productives. Nous vous prions de nous aider en poursuivant la même prudence, correspondant d’ailleurs à la réalité : ce n’est ni la Russie ni la loi russe qui sont condamnables, mais bien ce petit groupe caché qui salit l’image de son propre pays. 

Mesdames, Messieurs, Christina, petite fille française et russe, attend votre secours. Ne l’ignorez pas! Nous ne disons pas ce que vous devez faire. Vous savez…

Nous vous prions de croire, Mesdames et Messieurs, nos députés de toutes tendances, à l’expression de notre haute considération

ET MAINTENANT… À VOUS

Vous avez forcément un député, quelle que soit sa couleur politique. Adressez-vous à lui. Une lettre, un courriel, un mot — ou plutôt deux : Sauvons Christina — cela est très facile.

FONDAMENTAL
PAS UNE EXPRESSION QUI PUISSE CHOQUER LA RUSSIE (PRÉSIDENT, ADMINISTRATION, PEUPLE).
C’EST UN GRAND PAYS AVEC UN GRAND PEUPLE
QUI MÉRITE RESPECT ET AMITIÉ
(RAPPELEZ-VOUS LA DEUXIÈME GUERRE MONDIALE !)
C’EST CHRISTINA QUI EN SUBIRAIT LES CONSÉQUENCES

 

 

 

 

 

 

APRÈS L’ÉMISSION DE W9

Ce mercredi 6 novembre 2019 est un grand moment dans le drame que nous vivons, et que vit Christina. Vous êtes là, vous écoutez, vous participez. Nous vous remercions tous. Vous n’êtes pas que des signatures. Vous devenez pour nous des êtres de chair et de sens, et votre soutien nous est fondamental. Nous ne sommes ni des héros, ni particulièrement courageux. Nous sommes des personnes simples qu’un drame de la vie a chargées d’un devoir primordial. Alors, la fatigue, les insomnies, les déceptions, les colères, les travaux sans cesse recommencés, notre propre vie laissée de côté, nous connaissons. Mais nous ne regrettons rien ! Nous continuons, parce que nous le devons à Christina.

Nous remercions aussi tout spécialement Nathalie Renoux et tous ceux que l’on ne voit pas à l’écran, spécifiquement Sébastien Dias das Almas à la rédaction, toute son équipe, et le journaliste qui nous a suivis, caméra en main, Xavier Luizet.

Certes cette émission arrive après d’autres et aussi l’excellent article du Parisien à Thimothée Boutry. Mais la chronologie de l’affaire a été telle, qu’elle est venue au moment même où nous décidions avec nos avocats de faire appel aux plus hautes autorités des deux États, car, n’oublions pas : Christina est autant française que russe. Et la Russie n’est pas un seul État comme la France, c’est une fédération, avec toutes les limites que cela impose, même au président Poutine. N’oublions pas qu’entre Saint-Pétersbourg ou Moscou et Khabarovsk en Sibérie orientale, il y a presque  huit heures de vol… et tellement d’obstacles bureaucratiques, sans compter la corruption de ce petite groupe de malfrats que nous combattons. Alors, il faut parler fort et clair, très fort et très clair. C’est notre rôle d’être humains devant la détresse de Christina.

Nous savons et nous comprenons fort bien que des choix et des coupes ont été nécessaires pour tenir dans le temps imparti. Mais nous sommes là pour que la réalité soit découverte et jugée, puisque nous voulons sauver Christina. 

Parmi les coupes nécessaires, car sinon l’émission aurait duré deux fois plus, il y a le rôle trouble de l’amant français, toujours pendu aux basques du petit clan de Khabarovsk, et si gentiment  occupé à réconforter Christina. Cela nous rappelle une vieille chanson : “Pauvre petite fille… riche”. Et comme ce monsieur est analyste financier, il doit savoir que deux et deux font quatre… et compter dessus. Dans mon récent article, je lui lançais un appel à dénoncer les conditions dans lesquelles Christina est tenue. Pas de réponse, alors que je sais qu’il suit cette publication. Mais, qui ne dit mot consent, comme le dit la sagesse populaire. Nous en prenons acte. Tant pis ! Dommage pour Christina !

Et puis, savez-vous, dans les pires drames, à côté des flaques de sang, il y a des flaques d’humour noir. Un exemple : connaissez-vous la marque des menottes dont s’est servie Dina ? C’est… Tendresse ! Non, vous ne rêvez pas, Tendresse, avec comme références : BKS-1 K N°0440.

Elle était organisée la gentille petite ! Et elle avait de belles fréquentations, selon ses propres dires au procès.

Mais retour au pire : Qu’en a vu Christina ? Qu’en a-t-elle ressenti ? Et plus concrètement, qu’en a-t-elle senti, puisque nous savons qu’elle était dans l’appartement quand le corps de son père se décomposait. Forcément, presque une semaine en attendant que le gentil Victor Sysoev vienne aider sa fifille, en plein mois d’août…

Non, Christina ne doit pas rester dans cette ambiance pourrie !

Bientôt vous aurez le texte officiel de l’appel aux deux présidents.

Continuez à nous suivre, à nous aider ! Merci

 

Pierre et Barbara