NOTRE LETTRE-PÉTITION

Ici, nous répondons à quelques questions de nos amis qui soutiennent sauvonschristina.org.

Première question : pourquoi parler de lettre-pétition plutôt que de pétition ?

C’est pour éviter l’hypothèse d’un sentiment revendicateur ou hostile chez des personnes peu habituées à signer une pétition. Le peuple russe qui nous soutient n’est pas habitué à cette pratique, qui évoque, chez certains, des drames liés à leur histoire. Le mot lettre en adoucit le ressenti. Du moins, c’est ce que nous voulons, car telle est notre pensée profonde.

Nous sommes bien loin de sentiments d’hostilité gratuite. Nous mettons en premier l’action de justice humaine, celle qui dépasse bien des arguties légales : SAUVONS CHRISTINA. Et qui peut s’opposer à notre action, sinon des êtres intéressés par de bas motifs ou des spéculations honteuses ?

Deuxième question : pourquoi ne pas s’adresser directement aux présidents des deux pays, puisque Christina est aussi française que russe ?

Nous pensons que ces deux grands responsables ont à gérer des affaires d’envergure mondiale par des moyens différents. Il pourrait arriver que le sort de Christina dépende de questions qui nous dépassent. Mais si M. Macron et M. Poutine, veulent s’investir à titre humain, rien ne les en empêche, au contraire.

C’est pourquoi cette lettre pétition est adressée à deux personnalités plus spécifiques.

Mme Kouznetsova, déléguée aux droits des enfants auprès du président de la Fédération de Russie, a été nommée à ce poste en raison de sa longue expérience et action pour soutenir des associations de mères et d’enfants. Ce titre français (déléguée) se traduit mieux en russe, car il correspond à la fonction d’ombudsman, qui se présente comme le médiateur, le défenseur des causes portées par le citoyen contre des décisions qu’il juge abusives. C’est bien ce que nous faisons pour porter la voix de Christina, citoyenne russe, étouffée par celles du clan Syssoev.

Quant à Mme Sylvie Bermann, notre ambassadrice à Moscou, personne ne songe à lui ôter les prérogatives diplomatiques de sa fonction, qui, certes, touchent à la politique de nos deux grands pays. Son consulat se dépense activement pour la défense de Christina, citoyenne française. Mais surtout, Mme Bermann a déjà rencontré Mme Kouznetsova pour des questions touchant la santé des enfants.

Ces deux dames ont donc bien des points communs pour représenter, Christina, Française et Russe, non pas de part et d’autres de la frontière, mais sur la frontière intangible d’une enfant à sauver.   

Ensemble : SAUVONS CHRISTINA

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