FAUSSES ALERTES = FAKE NEWS

Notre attention a été attirée par de fidèles lecteurs sur l’apparition de fenêtres avertissant de risques extravagants si l’on cliquait sur les liens que nous avions mis dans le récent article reprenant la version anglaise d’un blog russe.

Autant le dire tout de suite : aucun ordinateur n’a explosé, aucune banque n’a sauté, aucun déferlement de chantages en tous genres ne s’est produit. La raison en est simple : il n’y avait strictement aucun risque !

Alors, pourquoi ces fenêtres dissuasives ? Tout simplement parce qu’il y avait trois liens dont deux semblables dans le même article ! Trois liens, dont deux pointant directement sur le dit article pour en faciliter l’accès.

En réalité, notre blog qui dépend de WordPress est sécurisé par cette entreprise. Mais entre le point de départ du message et l’arrivée au blog, il y a des “agents de la circulation” qui veulent faire du chiffre.

C’est ce qui s’appelle le principe de précaution adapté à l’intelligence artificielle. Autrement dit : Pas de fumée, pas de feu, mais sautez par les fenêtres !

Alors, une solution simple : nous ne mettrons que deux liens, si nécessaire, et pour accéder au site, jouez au plus fin : sur votre moteur de recherche tapez simplement .

SAUVONS CHRISTINA

Oubliez les fausses alertes comme les fake news.

BONNES LECTURES

EN TOUTE SÉCURITÉ


RUSSIAN WOMAN KILLED HER FRENCH HUSBAND IN SAINT PETERSBURG

Nous avons entendu dire que certaines personnes doutent de notre histoire. Pourquoi pas ? Alors, parmi différents articles parus en Russie, nous avons sélectionné celui-ci. Il est, à quelques détails mineurs, le plus proche de la réalité. Il date de septembre 2015, soit 10 mois après l’arrestation de Dina Sysoeva, qui sera jugée comme étant l’assassin (avec préméditation largement prouvée).

À noter : la photo de mon frère, ne lui correspond absolument pas. Mais par contre, la carnassière…

Voici le lien de l’article : http://russian-women-explained.blogspot.com/2015/09/russian-woman-killed-her-french-husband.html

Saturday, 19 September 2015

Russian woman killed her French husband in Saint Petersburg

PHOTOS DE CHRISTOPHE ET DINA
PHOTOS DE CHRISTOPHE ET DINA

Saint Petersburg, Russia, 2015. A Russian woman Dina Sysoeva (37) will be put on trial being accused of murdering her 51-year-old French husband Christophe Sion in 2013. The couple met in 2008 on a plane. The man was considered relatively wealthy because he had received a good deal of specialties as inheritance. The Russian woman couldn`t miss this chance and soon after the first encounter they started to go out. Sion bought a car and flat for his new girlfriend. In 2009 Sysoeva gave birth to their daughter and the couple decided to tight the knot.

The marriage seemed to be a little strange as if Sysoeva was ashamed of her husband – she never presented him to her friends and things of this nature. Perhaps because he was significantly older and not good-looking at all. Some conflicts had been arising over time and after two years of marriage Sion left their conjugal home and settled alone. At the same time his Russian wife had affairs but Sion didn`t know anything and continued paying 2 500 euros per month to his estranged family.

Nobody knows exactly why Sysoeva decided to kill him. Probably, Sion was fed up with this marriage and announced the divorce. Probably, 2 500 euro per month wasn`t enough any longer or Sysoeva got a new lover…Nonetheless, in August of 2013 in their Saint Petersburg flat Dina Sysoeva hit Christophe Sion in the head with a metal stick. The man died shortly after on the spot. As it was established later, Sysoeva had lived with the body during 1 week: firstly, she was unable to carry it away by herself – she called her father and asked him to come to help her get rid of the corpse; secondly, she was busy forging financial documents to withdraw as much as possible from her killed husband`s bank accounts.

When her father finally came to Saint Petersburg from another town, they took the corpse to the remote Pskov forests where they dismembered, burnt and buried the body. Everything was fine – nobody saw them. Within 3 months Sysoeva withdrew 100 000 euro from Sion`s accounts and even flew to Nice (France) to visit her new lover. When asked about Sion by his contacts, Sysoeva answered that he had gone on a business trip.

The relatives of Christophe Sion grew very concerned and went to the police in September of 2013. The Sion`s sister Barbara worried by his disappearance and lack of communication decided that the couple was abducted. The inquest was launched but when the police came to the Sysoeva`s home she just repeated that her husband had gone on a business trip to Luxembourg. Then the woman started to withdraw and splash out her husband`s money although later the Sion`s signature on the bank documents was proved to be fake. At the same time it emerged that Sion hadn`t crossed Russian borders during the specified period of time, so the initial version of his wife became questionable. But due to the fact that Christophe Sion – dead or alive – was missing the only charge applicable in such circumstances was one of falsifying bank documents. In November of 2014 the police came again to the Sysoeva`s home. This time to ransack the flat scrupulously. The result was promising – blood stains were found in the subfloor. But the body was still missing. After questioning Sysoeva`s contacts the investigators learnt that about 1 year ago she had gone with some friends who were heading to the Pscov forests to spend some time in nature. It might be a possible location of the corpse but the area was too great. Then the investigators in Saint Petersburg asked their Pscov colleagues whether they had found dead bodies in that area last year. The answer came very quickly – yes, the burnt rests of an unknown man had been found within indicated time interval. The further forensic analysis confirmed the identity of the rests. Dina Sysoeva was arrested and charged with the murder of Christophe Sion. She pleads not guilty. The investigation has recently been completed and the trial will take place soon.

Nous traduirons cet article en français prochainement

Barbara


NOTRE LETTRE-PÉTITION

Ici, nous répondons à quelques questions de nos amis qui soutiennent sauvonschristina.org.

Première question : pourquoi parler de lettre-pétition plutôt que de pétition ?

C’est pour éviter l’hypothèse d’un sentiment revendicateur ou hostile chez des personnes peu habituées à signer une pétition. Le peuple russe qui nous soutient n’est pas habitué à cette pratique, qui évoque, chez certains, des drames liés à leur histoire. Le mot lettre en adoucit le ressenti. Du moins, c’est ce que nous voulons, car telle est notre pensée profonde.

Nous sommes bien loin de sentiments d’hostilité gratuite. Nous mettons en premier l’action de justice humaine, celle qui dépasse bien des arguties légales : SAUVONS CHRISTINA. Et qui peut s’opposer à notre action, sinon des êtres intéressés par de bas motifs ou des spéculations honteuses ?

Deuxième question : pourquoi ne pas s’adresser directement aux présidents des deux pays, puisque Christina est aussi française que russe ?

Nous pensons que ces deux grands responsables ont à gérer des affaires d’envergure mondiale par des moyens différents. Il pourrait arriver que le sort de Christina dépende de questions qui nous dépassent. Mais si M. Macron et M. Poutine, veulent s’investir à titre humain, rien ne les en empêche, au contraire.

C’est pourquoi cette lettre pétition est adressée à deux personnalités plus spécifiques.

Mme Kouznetsova, déléguée aux droits des enfants auprès du président de la Fédération de Russie, a été nommée à ce poste en raison de sa longue expérience et action pour soutenir des associations de mères et d’enfants. Ce titre français (déléguée) se traduit mieux en russe, car il correspond à la fonction d’ombudsman, qui se présente comme le médiateur, le défenseur des causes portées par le citoyen contre des décisions qu’il juge abusives. C’est bien ce que nous faisons pour porter la voix de Christina, citoyenne russe, étouffée par celles du clan Syssoev.

Quant à Mme Sylvie Bermann, notre ambassadrice à Moscou, personne ne songe à lui ôter les prérogatives diplomatiques de sa fonction, qui, certes, touchent à la politique de nos deux grands pays. Son consulat se dépense activement pour la défense de Christina, citoyenne française. Mais surtout, Mme Bermann a déjà rencontré Mme Kouznetsova pour des questions touchant la santé des enfants.

Ces deux dames ont donc bien des points communs pour représenter, Christina, Française et Russe, non pas de part et d’autres de la frontière, mais sur la frontière intangible d’une enfant à sauver.   

Ensemble : SAUVONS CHRISTINA

CHRISTINA DESSINE

CE 25 mai 2017

Voici, développé, le dessin dont vous avez une partie en page d’accueil. Il faut que je vous raconte son histoire.

Cela se passe le 25 mai 2017 à Khabarovsk (Sibérie orientale). Pour la première fois depuis décembre 2014, et après de nombreuses demandes, toutes refusées par le clan Syssoev, nous avons enfin l’autorisation de rencontrer la petite.

Encore cela ne sera-t-il possible que sous conditions intransigeantes, filmées, avec surveillance d’un de leurs « aides » présenté comme « juriste ». N’ayant vu aucun papier officiel, chacun traduira à sa façon.

Ayant satisfait à ces conditions, Christina nous est « autorisée ». Elle arrive, tenue par le grand-père (celui qui a aidé à dépecer, brûler, jeter aux bêtes dites sauvages – moins que lui et sa fille – les restes de Christophe, le papa de Christina).

Imaginez notre haut-le-cœur ! Notre dégoût…

Mais il faut surmonter cela, pour Christina.

La petite est anxieuse. Elle se demande comment nous parler, comment nous appeler. Ce sera oncle Pierre et tante Barbara (Diadia Pierre et Tiotia Barbara), alors que nous retenons en nous combien nous voudrions être « papa » et « maman ».

Et le miracle se produit : mieux qu’une communication intense avec cette enfant merveilleuse, une communion, n’ayons pas peur des mots. Elle est dans les bras de Pierre (j’aurais tant aimé la prendre moi aussi, mais j’ai le bras en écharpe après un accident).

Christina se met à nous dessiner, et elle se pose au milieu : c’est ce qu’elle écrit en russe :

« Pierre et voici Barbara, de Christina, Khabarovsk ».

Christina regarde Pierre avec attention : « Tu as les yeux verts ». Oui, cette petite a vu ce que peu de gens observent. Quel bonheur !

En haut du dessin, il y a des notes que nous nous mettons. Bien sûr nous avons les meilleures en français, et elle a les meilleures en russe. Et quand Pierre ne s’attribue qu’une faible note, Christina réfléchit, reprend la feuille, et corrige : 3.5.

Merci adorable petite institutrice ! Merci adorable enfant que nous aimons tant !

Et Christina prend la situation en mains : alors que notre rencontre n’était prévue que pour l’après-midi, elle impose au clan qui la maintient de revenir nous voir le soir, et le lendemain avant de prendre l’avion.

Nous partons, chavirés, tout autant de bonheur que de peine.

Le bonheur, nous le portons en nos cœurs. La peine, ce clan monstrueux va vite nous en charger et punir Christina de cette journée.

Cela, nous vous le raconterons plus tard.

Regardez bien ce dessin, faites un geste, diffusez, portez haut, fort, loin ce message, ensemble :

SAUVONS CHRISTINA !

ADRESSE COURRIEL

Chers amis signataires,

Voici un conseil important : les critères de sécurité de la pétition n’autorisent pas deux adresses courriel identiques. Or, cela arrive dans bien des familles. Une fenêtre s’ouvre alors et vous en avertit.
N’essayez pas de recommencer : votre vote ne serait pas compté. Dommage! Alors, utilisez l’adresse commune et ajoutez un chiffre à l’intitulé.
Le premier indiquera : famille.martin@xxx.com
Le deuxième : famille.martin2@xxx.com
et ainsi de suite jusqu’au dernier…

Ainsi : on ne triche pas, mais on ne perd pas de participant.
Si nous devons vous écrire, nous utiliserons bien sûr la première identité.

Et, puisque vous signez la pétition en faveur de Christina, soyez remerciés en son nom.