Ce mercredi 6 novembre 2019 est un grand moment dans le drame que nous vivons, et que vit Christina. Vous êtes là, vous écoutez, vous participez. Nous vous remercions tous. Vous n’êtes pas que des signatures. Vous devenez pour nous des êtres de chair et de sens, et votre soutien nous est fondamental. Nous ne sommes ni des héros, ni particulièrement courageux. Nous sommes des personnes simples qu’un drame de la vie a chargées d’un devoir primordial. Alors, la fatigue, les insomnies, les déceptions, les colères, les travaux sans cesse recommencés, notre propre vie laissée de côté, nous connaissons. Mais nous ne regrettons rien ! Nous continuons, parce que nous le devons à Christina.
Nous remercions aussi tout spécialement Nathalie Renoux et tous ceux que l’on ne voit pas à l’écran, spécifiquement Sébastien Dias das Almas à la rédaction, toute son équipe, et le journaliste qui nous a suivis, caméra en main, Xavier Luizet.
Certes cette émission arrive après d’autres et aussi l’excellent article du Parisien dû à Thimothée Boutry. Mais la chronologie de l’affaire a été telle, qu’elle est venue au moment même où nous décidions avec nos avocats de faire appel aux plus hautes autorités des deux États, car, n’oublions pas : Christina est autant française que russe. Et la Russie n’est pas un seul État comme la France, c’est une fédération, avec toutes les limites que cela impose, même au président Poutine. N’oublions pas qu’entre Saint-Pétersbourg ou Moscou et Khabarovsk en Sibérie orientale, il y a presque huit heures de vol… et tellement d’obstacles bureaucratiques, sans compter la corruption de ce petite groupe de malfrats que nous combattons. Alors, il faut parler fort et clair, très fort et très clair. C’est notre rôle d’être humains devant la détresse de Christina.
Nous savons et nous comprenons fort bien que des choix et des coupes ont été nécessaires pour tenir dans le temps imparti. Mais nous sommes là pour que la réalité soit découverte et jugée, puisque nous voulons sauver Christina.
Parmi les coupes nécessaires, car sinon l’émission aurait duré deux fois plus, il y a le rôle trouble de l’amant français, toujours pendu aux basques du petit clan de Khabarovsk, et si gentiment occupé à réconforter Christina. Cela nous rappelle une vieille chanson : “Pauvre petite fille… riche”. Et comme ce monsieur est analyste financier, il doit savoir que deux et deux font quatre… et compter dessus. Dans mon récent article, je lui lançais un appel à dénoncer les conditions dans lesquelles Christina est tenue. Pas de réponse, alors que je sais qu’il suit cette publication. Mais, qui ne dit mot consent, comme le dit la sagesse populaire. Nous en prenons acte. Tant pis ! Dommage pour Christina !
Et puis, savez-vous, dans les pires drames, à côté des flaques de sang, il y a des flaques d’humour noir. Un exemple : connaissez-vous la marque des menottes dont s’est servie Dina ? C’est… Tendresse ! Non, vous ne rêvez pas, Tendresse, avec comme références : BKS-1 K N°0440.
Elle était organisée la gentille petite ! Et elle avait de belles fréquentations, selon ses propres dires au procès.
Mais retour au pire : Qu’en a vu Christina ? Qu’en a-t-elle ressenti ? Et plus concrètement, qu’en a-t-elle senti, puisque nous savons qu’elle était dans l’appartement quand le corps de son père se décomposait. Forcément, presque une semaine en attendant que le gentil Victor Sysoev vienne aider sa fifille, en plein mois d’août…
Non, Christina ne doit pas rester dans cette ambiance pourrie !
Bientôt vous aurez le texte officiel de l’appel aux deux présidents.
Continuez à nous suivre, à nous aider ! Merci
Pierre et Barbara