UN AMOUR DE RUSSIE

Voici un nouvel extrait de la chronique prévue. Nous sommes en août 2013, en fin de vacances outre-Atlantique. La vie nous sourit, ou plutôt sans que nous en ayons conscience, elle prépare sa hideuse grimace. Nous nous pensons heureux.

Heureux, mais… Christophe, mon frère ne répond pas à mes appels, alors que nous échangeons par courriels ou par Skype une à deux fois par semaine. Normal, direz-vous, entre frère et sœur, mais plus que ça. Christophe intervient et nous aide dans notre vie domestique. Il prend soin de notre appartement parisien, et moi du sien lors de nos déplacements : courrier, factures, surveillance, etc.

De plus, il gère mon portefeuille d’actions, et même nos impôts, car ce monde m’est étranger, ainsi qu’à Pierre qui se crispe à cette seule idée. Nous ne sommes pas hippies, mais retardés, au moins en ce domaine.

Christophe, lui, y est très bon. C’est un analyste financier et gestionnaire de patrimoine depuis des années. Il gère mon héritage et le sien. Quelques années auparavant, j’ai été presque ruinée par les conseils avisés (pour qui ?) d’un banquier. Christophe, en quelques mois, a rétabli la situation.

En 1996, pour notre voyage de noces du nord au sud de l’Amérique, j’avais signé une procuration à son nom. À cette époque, sans téléphones portables, ni Internet, nous partions traverser tout le continent, battant la campagne, hors des sentiers battus, donc, c’était plus sûr. Et la procuration avait traîné dans un placard, sans changement… sauf des transferts d’argent dont je parlerai plus tard, lorsque les événements se précipiteront.

Or, en 2013 Christophe avait 50 ans. Il voulait mener une vie plus calme, délaisser les rythmes prenants de la bourse, et surveiller tranquillement son bien. Il possédait assez de lignes d’actions et d’autres produits financiers dont je n’avais aucune idée.

En 2008 – 2009 il avait rencontré puis épousé Dina Syssoeva, une jeune femme russe, et s’était établi en Russie, à Saint-Pétersbourg. Une petite fille, Christina, était née en 2009. La vie lui souriait et nous partagions ce sourire, pressés d’aller à Saint-Pétersbourg, comme convenu quelques mois plus tôt.

Nous devions rester deux ou trois mois dans son nouvel appartement, proche du musée de l’Ermitage. Christophe m’avait dit l’avoir acheté comme bureau, ayant besoin de tranquillité pour ses affaires. C’était compréhensible. Lorsqu’il s’était marié, il avait acheté un premier appartement pour Dina et lui, rue Tverskaya, près du fameux couvent de Smolny. Maintenant Christina était pleine d’énergie, et Dina Syssoeva avait invité sa mère Faïna à venir de Khabarovsk (Sibérie orientale) l’aider au soin de la maison.

Je comprenais les raisons de Christophe. Je savais qu’aux heures d’ouverture de la bourse de Paris il ne fallait pas le déranger. En période houleuse, il surveillait les cours, interrompant une conversation téléphonique au besoin.

Nous devions profiter de ce nouvel équilibre pour mettre à jour nos différents portefeuilles, en particulier reprendre sous mon nom ma part d’héritage qu’il gérait pour moi.

Donc, marraine d’une adorable petite fille, j’étais heureuse, et Pierre, plus intellectuel, attendait avec joie d’apprendre le russe auprès de notre belle-sœur dans une ville si renommée. Il l’avait découverte en 2010, lors du baptême de Christina, un merveilleux séjour, un prélude heureux au développement d’une nouvelle vie de famille. Tout était pour le mieux, mais… plus de nouvelles de Christophe.

Je me remémore nos dernières conversations sur Skype avec Christophe.

Le 16 août 2013 il m’appelle. Nous sommes à la bibliothèque de Rockland (Maine). Après quelques banalités, puis confirmons la date de notre arrivée prévue à Saint-Pétersbourg et la nécessité de l’invitation qu’il doit nous fournir (c’est un document obligatoire). Ces questions administratives résolues, nous parlons de Christina. Puis Christophe abrège notre échange car il doit justement aller la chercher « à son camp de travail » me dit-il ! C’est ainsi qu’il qualifie le camp de vacances où Christina passe quelques jours. Enfin, c’est ce que je crois.

En réponse à sa plaisanterie je le traite de « père indigne ».

Ces échanges font partie de nos habitudes. L’humour n’y vole pas haut, mais, nous nous amusons, et Christophe oublie son personnage habituel, réservé, peu expansif.

Le lendemain je reçois sa réponse sur Skype, il n’a pas compris ma plaisanterie et je la lui explique…

« Père indigne »… telles sont quelques-unes des dernières paroles qu’il aura de moi, lui qui aimait sa fille à en mourir, ce qui fut le cas. C’est après, bien longtemps après, que cette pensée m’apparaît. Alors, la peine ressurgit, avec cette hideuse ironie du destin.

Ce ne sera pas la seule fois que le hasard – appelons-le ainsi – s’invitera dans ce drame, comme une danse macabre déposant çà et là ses clichés.

Par la suite, je constate qu’il n’est plus connecté sur Skype. Les jours passent. Je multiplie des courriels. Pas de réponse. D’abord je m’étonne, puis je fais part de mon inquiétude à Pierre.

Un problème technique ? Pourquoi pas ? Mais qui dure… Serait-il parti en famille dans une datcha, sans connexion internet ? Cela a pu lui arriver, mais, de principe il nous prévient. Nous voulons expliquer l’inexplicable, une sourde angoisse commence à me saisir.

À CHRISTINA, SI PAR MALHEUR…

Nous avons décidé de donner en première lecture quelques pages de la chronique tenue depuis presque six ans. Quoi qu’il arrive, nous la publierons en intégralité en temps voulu.

Aujourd’hui : À Christina, si par malheur…

 

Ma chère enfant, notre chère enfant,

 

J’ai du mal à commencer cette lettre, alors que nous venons d’apprendre ce jugement inique qui risque de nous séparer de toi pour toujours. Un juge irresponsable, pétrifié dans sa lointaine Sibérie, et plus encore par de sordides calculs a décidé de ton avenir en dépit de toute justice.

Je ne sais à quel âge cette lettre pourra te toucher, ni dans quelles conditions, mais je conserve l’espoir qu’elle ne te sera pas perdue à jamais.

Je ne veux pas te convaincre, mais je souhaite que tu te convainques. Ce n’est pas la même chose. On dit parfois qu’il n’y a pas d’amour sans preuves d’amour. C’est dans cet esprit que tu dois comprendre la chronique que nous avons tenue pendant plus de cinq ans.

Derrière chaque ligne, à propos de chaque épreuve, tu étais là, nous t’attendions. Tout a été accompli pour toi, qui le méritais tant. Rien n’a été posé sans amour.

Nous voulions te soustraire à cet abîme haineux qui t’entourait et qu’approfondissaient sans cesse ces monstres qui se prétendent une famille… ta famille !

Nous voulions te protéger, t’apporter le réconfort et l’amour auxquels tu avais droit, comme tout enfant.

Ce clan sordide ne l’a pas voulu.

Il va te falloir lire des faits désagréables. Tu pourras parfois te récrier : « Ce n’est pas possible ! ». Et tu seras tentée de fermer ce livre.

Mais tu y reviendras. Car, ton âme et ta chair connaissent la vérité, celle que tu as vécue.

L’enfant de trois ans et demi que tu étais n’a pas pu oublier l’horrible odeur du sang, puis du cadavre de son père, se décomposant pendant une semaine dans l’appartement où ta mère te tenait.

Tu as en toi une force qui ne demande qu’à rejaillir, malgré les contraintes innommables, les violences inhumaines que t’ont imposées ta mère et l’horrible couple de tes grands-parents Syssoev.

Il a fallu que tu survives.

Quand nous t’avons pris dans nos bras, en cette merveilleuse journée du 25 mai 2017, le bonheur était à portée de nos cœurs. Tu l’as senti, tu y as répondu par ton sourire, dans nos bras, et tu as failli gagner la partie.

Mais bien vite, les bêtes humaines qui te gardaient ont repris le dessus. Ils ont senti le danger, le pire danger : ta reviviscence, ton besoin éperdu de vérité. Peu importait pour eux ta vive intelligence, ta fraîcheur d’âme malgré le gros poids que portait ton cœur.

Ou plutôt si, tout cela leur importait tant, car tu n’étais pas de leur monde. Leurs prétentions crispées cachaient mal leur haine et leur cupidité. Haine envers nous, bien sûr, mais surtout envers toi, la plus fragile la plus intéressante pour eux. Car, sans cette haine, ils t’auraient protégée.

C’est pourquoi ils t’ont bien vite engluée dans ce torrent de boue, la boue de leur âme, s’il leur en reste quelque parcelle. Disons plutôt la vieille boue de leurs vies indignes.

Tu as fait ce que tu as pu. Tu étais prisonnière. Mais je n’oublierai jamais la lueur dans tes yeux, lorsque ton oncle Pierre t’a parlé de liberté, en ce triste jour d’octobre 2018. Un grand mot pour une petite fille. Garde-le bien vivant, ce message de celui qui aurait tant voulu être ton papa, pour remplacer ton vrai père, mon frère, qui t’aimait tant.

Cette liberté, tu la trouveras dans les lignes qui suivent. C’est celle de la connaissance et de notre amour. C’est celle de ces presque six ans pendant lesquels nous nous sommes battus pour toi, sans répit, sans relâche, mais non sans grande fatigue, ni sans peine, non sans cahots, non sans insomnies, non sans doutes, à la limite du désespoir, cherchant en nous le souffle pour ranimer l’espoir, alors que nous nous forcions à présenter au monde une bonne figure.

Lis et comprends.

Jusqu’à la fin de nos jours, nous t’attendrons.

 

                                                                           Barbara, ta marraine

POUR PRÉSENTER LA PÉTITION


SAUVONS CHRISTINA…

  • De sa mère, Dina Syssoeva :
    • aventurière déclarée, qui n’a conçu cet enfant que pour piéger mon frère Christophe dans son désir de fonder une famille, alors qu’elle maintenait ses « contacts » avec son amant français O.H. toujours étrangement présent dans l’affaire,
    • mère dénaturée, qui, en assassinant son papa en août 2013, à Saint-Pétersbourg, a volé l’enfance de sa propre fille,
    • mère perverse qui garda le corps de Christophe se décomposant une semaine dans l’appartement, alors que la petite était là,
    • voleuse par fausse procuration forgée le jour même de l’assassinat, volant autant son mari que sa propre fille,
  • De son grand-père Victor Véniaminovitch Syssoev,
    • Venu tout exprès du fond de la Sibérie pour démembrer le corps de Christophe, le transporter, le brûler et l’abandonner aux bêtes sauvages dans la forêt de Pskov,
    • alcoolique invétéré, qui garde Christina en Sibérie avec sa femme Faïna
  • De sa grand-mère Faïna Vassilievna Syssoeva,
    • tutrice par « kidnapping légalisé »,
    • boule de haine faisant subir à Christina une maltraitance psychologique catastrophique, la privant de sa famille française, de traitements psychologiques obligatoires, calomniant devant elle son père, sa relation avec lui, nous-mêmes, détruisant ses racines françaises, sa langue, etc.
    • ayant transformé une petite fille merveilleuse en un poussin effrayé devant le serpent qui la surveille,
  • De l’ensemble du clan Syssoev,
    • grand-mère, tante, cousine déclarées menteuses devant le tribunal pénal de Saint-Pétersbourg,
    • Clan méprisable, trempant dans un bourbier de corruption qu’une vraie justice aurait dû vider depuis longtemps.

CHAQUE JOUR QUI PASSE EST UNE SOUFFRANCE ET UN GRAND DANGER POUR L’AVENIR DE CHRISTINA

POUR TOUTES CES RAISONS NOUS DEVONS ADOPTER CHRISTINA

  • Elle est ma nièce et filleule. J’avais promis à son père de m’occuper d’elle en cas de malheur,
  • Nous devons donc :
    • la sortir de cette ambiance de haine criminelle,
    • la protéger des vautours qui ne la retiennent que pour bénéficier d’une corruption supplémentaire et la dépouiller de ses biens,
  • Notre but :
    • élever Christina dans une famille honnête, aimante et unie
    • la faire bénéficier des soins psychologiques indispensables qui lui sont refusés là-bas,
    • la restaurer dans son statut d’héritière de l’héritage paternel
    • lui faire retrouver ses racines françaises
    • sans lui retirer la chance de conserver le fonds culturel russe auquel elle a droit.

 

SIGNEZ, FAITES SIGNER, DIFFUSEZ NOTRE PÉTITION

CHRISTINA, FILLETTE FRANCO-RUSSE DE 9 ANS A BESOIN DE NOUS

IL Y A GRANDE URGENCE

Des renseignements complémentaires se trouvent sur :

Site : www.sauvonschristina.org

En pratique : taper SAUVONS CHRISTINA sur votre moteur de recherche

Contact : barbara@sauvonschristina.org

UN BLOG “TRONQUANT”

Il y a peu j’ai fait paraître la traduction anglaise d’un blog qui reprenait un article paru sur le journal Konsolmoskaya Pravda, le 11 septembre 2015. Voici la traduction française de ce blog.

Je le commenterai prochainement, pour montrer qu’un fait essentiel a été “oublié”. Pourquoi ? Bonne question ! Donc… À suivre

Une femme russe tue son mari français à Saint-Pétersbourg

Une femme russe Dina Sysoeva (37 ans) sera jugée et accusée d’avoir assassiné son mari français de 50 ans, Christophe Sion en 2013. Le couple s’est rencontré en 2008 dans un avion. L’homme était considéré comme relativement riche parce qu’il avait reçu un bel héritage financier. La femme russe ne pouvait pas rater cette occasion et peu de temps après la première rencontre, ils ont commencé à se fréquenter.

Chrsistophe Sion a acheté une voiture et un appartement pour sa nouvelle petite amie. En 2009, Dina Sysoeva a donné naissance à leur fille et le couple a décidé de se marier.

Le mariage semblait un peu étrange, comme si Dina Sysoeva ayant honte de son mari, et ne le présentait jamais à ses amis. Peut-être parce qu’il était beaucoup plus âgé et peu séduisant. Des conflits ont apparu au fil du temps et après deux années de mariage Sion a quitté son foyer conjugal et s’est installé seul. En même temps sa femme russe avait des amants, mais Christophe Sion ne savait rien et a continué à payer 2 500 euros par mois à sa femme dont il était séparé.
Personne ne sait exactement pourquoi Sysoeva a décidé de le tuer. Peut-être Christophe Sion en avait assez de ce mariage et avait annoncé sa volonté de divorcer. Ou, 2 500 euros par mois ne suffisaient plus à Dina Sysoeva et elle avait un nouvel amant… Néanmoins, en août 2013 dans leur appartement de Saint-Pétersbourg, Dina Sysoeva a frappé Christophe Sion à la tête avec une barre de métal. L’homme est mort peu de temps après, sur place. Comme il a été établi plus tard, Sysoeva avait vécu avec le corps pendant une semaine. Premièrement, elle était incapable de l’emporter toute seule, et a appelé son père pour lui a demandé de venir l’aider à se débarrasser du cadavre. Deuxièmement, elle était occupée à falsifier des documents financiers pour retirer autant que possible à partir des comptes bancaires de son mari après l’avoir tué.

Quand son père est finalement venu à Saint-Pétersbourg d’une autre ville, ils ont emmené le cadavre dans les forêts reculées de Pskov où ils ont démembré, brûlé et enterré le corps. Tout allait bien – personne les avait vus. En moins de 3 mois, Dina Sysoeva a retiré 100 000 euros des comptes de Christophe Sion et est partie par avion à Nice (France) pour rendre visite à son nouvel amant.

nterrogé sur Christophe par ses contacts, Dina Sysoeva répondait qu’il était parti en voyage d’affaires.

L’inquiétude des proches parents de Christophe Sion grandissait, ils sont allés à la police en septembre 2013. La soeur de Christophe, Barbara, inquiète de sa disparition et de son manque de communication, a pensé que le couple avait été enlevé. L’enquête a été ouverte, mais lorsque la police est arrivée à l’appartement, Dina Sysoeva a maintenu que son mari était parti en voyage d’affaires au Luxembourg. Ensuite, elle a commencé à retirer de l’argent et à dépenser largement, bien que, plus tard, la signature de Sion sur les documents bancaires se soit avérée fausse. Au même moment, il apparut que Christophe Sion n’avait pas franchi les frontières russes pendant la période spécifiée, de sorte que la version initiale de son épouse devenait discutable. Mais du fait que Christophe Sion – mort ou vivant – manquait, la seule accusation applicable dans de telles circonstances était d’avoir falsifié des documents bancaires.

En novembre 2014, la police est revenue au domicile de Sysoeva. Cette fois pour fouiller l’appartement scrupuleusement. Le résultat fut prometteur – des taches de sang furent trouvées dans le sous-plancher. Mais le corps manquait encore. Après avoir interrogé les contacts de Sysoeva les enquêteurs apprirent qu’elle était partie avec des amis, environ un an avant, et qu’ils s’étaient dirigés vers les forêts de Pskov pour passer du temps dans la nature. Cela pouvait être un emplacement possible du cadavre mais la région était trop grande. Puis les enquêteurs de Saint-Pétersbourg ont demandé à leurs collègues de Pskov s’ils avaient trouvé des cadavres dans cette zone l’année dernière. La réponse est venue très rapidement – oui, les restes brûlés d’un inconnu avaient été retrouvés pendant l’intervalle de temps indiqué. L’analyse médico-légale complémentaire a confirmé l’identité des restes.

Dina Sysoeva a été arrêtée et inculpée de assassinat de Christophe Sion. Elle plaide non coupable. L’enquête a été récemment terminé et le procès aura bientôt lieu.

RUSSIAN WOMAN KILLED HER FRENCH HUSBAND IN SAINT PETERSBURG

Nous avons entendu dire que certaines personnes doutent de notre histoire. Pourquoi pas ? Alors, parmi différents articles parus en Russie, nous avons sélectionné celui-ci. Il est, à quelques détails mineurs, le plus proche de la réalité. Il date de septembre 2015, soit 10 mois après l’arrestation de Dina Sysoeva, qui sera jugée comme étant l’assassin (avec préméditation largement prouvée).

À noter : la photo de mon frère, ne lui correspond absolument pas. Mais par contre, la carnassière…

Voici le lien de l’article : http://russian-women-explained.blogspot.com/2015/09/russian-woman-killed-her-french-husband.html

Saturday, 19 September 2015

Russian woman killed her French husband in Saint Petersburg

PHOTOS DE CHRISTOPHE ET DINA
PHOTOS DE CHRISTOPHE ET DINA

Saint Petersburg, Russia, 2015. A Russian woman Dina Sysoeva (37) will be put on trial being accused of murdering her 51-year-old French husband Christophe Sion in 2013. The couple met in 2008 on a plane. The man was considered relatively wealthy because he had received a good deal of specialties as inheritance. The Russian woman couldn`t miss this chance and soon after the first encounter they started to go out. Sion bought a car and flat for his new girlfriend. In 2009 Sysoeva gave birth to their daughter and the couple decided to tight the knot.

The marriage seemed to be a little strange as if Sysoeva was ashamed of her husband – she never presented him to her friends and things of this nature. Perhaps because he was significantly older and not good-looking at all. Some conflicts had been arising over time and after two years of marriage Sion left their conjugal home and settled alone. At the same time his Russian wife had affairs but Sion didn`t know anything and continued paying 2 500 euros per month to his estranged family.

Nobody knows exactly why Sysoeva decided to kill him. Probably, Sion was fed up with this marriage and announced the divorce. Probably, 2 500 euro per month wasn`t enough any longer or Sysoeva got a new lover…Nonetheless, in August of 2013 in their Saint Petersburg flat Dina Sysoeva hit Christophe Sion in the head with a metal stick. The man died shortly after on the spot. As it was established later, Sysoeva had lived with the body during 1 week: firstly, she was unable to carry it away by herself – she called her father and asked him to come to help her get rid of the corpse; secondly, she was busy forging financial documents to withdraw as much as possible from her killed husband`s bank accounts.

When her father finally came to Saint Petersburg from another town, they took the corpse to the remote Pskov forests where they dismembered, burnt and buried the body. Everything was fine – nobody saw them. Within 3 months Sysoeva withdrew 100 000 euro from Sion`s accounts and even flew to Nice (France) to visit her new lover. When asked about Sion by his contacts, Sysoeva answered that he had gone on a business trip.

The relatives of Christophe Sion grew very concerned and went to the police in September of 2013. The Sion`s sister Barbara worried by his disappearance and lack of communication decided that the couple was abducted. The inquest was launched but when the police came to the Sysoeva`s home she just repeated that her husband had gone on a business trip to Luxembourg. Then the woman started to withdraw and splash out her husband`s money although later the Sion`s signature on the bank documents was proved to be fake. At the same time it emerged that Sion hadn`t crossed Russian borders during the specified period of time, so the initial version of his wife became questionable. But due to the fact that Christophe Sion – dead or alive – was missing the only charge applicable in such circumstances was one of falsifying bank documents. In November of 2014 the police came again to the Sysoeva`s home. This time to ransack the flat scrupulously. The result was promising – blood stains were found in the subfloor. But the body was still missing. After questioning Sysoeva`s contacts the investigators learnt that about 1 year ago she had gone with some friends who were heading to the Pscov forests to spend some time in nature. It might be a possible location of the corpse but the area was too great. Then the investigators in Saint Petersburg asked their Pscov colleagues whether they had found dead bodies in that area last year. The answer came very quickly – yes, the burnt rests of an unknown man had been found within indicated time interval. The further forensic analysis confirmed the identity of the rests. Dina Sysoeva was arrested and charged with the murder of Christophe Sion. She pleads not guilty. The investigation has recently been completed and the trial will take place soon.

Nous traduirons cet article en français prochainement

Barbara