LIBÉRATION : IL Y A OTAGE ET OTAGE

Il y a quelques jours, une Française enlevée depuis trop longtemps était enfin libérée. Sur le fait d’une libération d’otage et de ce seul point de vue, il n’y a rien à dire sauf à s’en féliciter. C’eût été une occasion de remercier le président de la République.

Mais au vu du résultat final, il y a tant à dire, d’autant que la dite personne, partie Sophie Pétronin, revient en Mariam, avec quelques déclarations fracassantes. Elle est convertie à l’islam, nie la qualité de djihadistes de ses kidnappeurs et les convertit en « groupes d’opposition armée », affirme sa volonté de retourner sur place… sans oublier tout ce qu’elle n’a pas dit ou pu dire… sans oublier les dessous de l’opération qui se solderont en gros sous et libérations de quelques centaines de ces « groupes d’opposition » et des risques correspondants.

Décidément, le métier de président n’est pas facile quand il se transforme en exercice de déglutition de couleuvres. Et celles-là étaient de taille suffisante pour l’obliger à ravaler son discours de remerciements obligés et de satisfecit personnel qu’il devait en espérer.

Mais il y a une autre petite française oubliée de l’Élysée. Celle-là, si elle devait son retour en France par l’intervention du président, vaudrait à celui-ci une autre récompense. Pour l’instant…

Soyons clairs, redevenons utilitaristes, il s’agirait d’une opération gagnant-gagnant, une de celles qui caractérisent les hommes de valeur.

Sans espoir,  nul ne peut vivre vraiment.

Une pensée pour Christina

 

Pierre et Barbara

KHABAROVSK ENTRE CORRUPTION EXTRÊME ET ESPOIR

EXTREME ORIENT RUSSE

EXTREME-ORIENT RUSSE

Il y a bien longtemps que nous n’avons rien publié sur ce blog. Non que rien ne se passe dans l’histoire de Christina, mais parce que l’écume des jours intéresse moins que les grandes vagues déferlantes. En voici une.

Il s’agit d’un documentaire dont nous venons de recevoir le lien. Vous le trouverez en fin d’article en cliquant sur STRATPOL. Il traite de la corruption dans Khabarovsk et sa région. C’est une leçon d’histoire. Le terrain expliqué comme vous ne le verrez pas dans la presse à version politiquement correcte. Même nous, qui avions quelques notions glanées sur place, n’en avions pas mesuré l’importance. À ce niveau, il ne s’agit plus d’histoire loco-régionale, mais bien d’histoire nationale et même internationale.

Mais Christina, dans cette affaire ? Nous y arrivons. C’est que la corruption a même touché le procureur régional qui a été démis de ses fonctions. Cela ne devrait-il pas entraîner une révision de certains procès et de certains “aveuglements” du service de tutelle de Khabarovsk ? C’est ce que nous allons proposer.

Car, à bien y réfléchir, pourquoi cet acharnement haineux à détruire Christina dans le clan Sysoev ? Pourquoi ces appuis si peu masqués ? Parce que l’impunité était promise. Et pour quelles raisons pratiques ? Nous n’en voyons que deux.

L’une tient aux capacités techniques éprouvées de Victor le démembreur qui a pu les exercer au préalable (?) sans en faire un étalage public. Le prix du silence ?

L’autre tient à l’argent, c’est-à-dire une espèce “d’hypothèque” prise sur le futur héritage de Christina. Des amis intéressés, en quelque sorte.

Quoi qu’il en soit, le lien est fait, en toute logique, en toute clarté.

À vous de voir, à vous de juger, pour Christina.

Et merci à l’initiative de cette courageuse plongée dans un monde plus noir que gris. Merci à SRATPOL

 

CHANGEMENT DE DIRECTION À KHABAROVSK

Après l’arrestation du gouverneur Fourgal le 9 juillet dernier, un nouveau gouverneur le remplace. Il s’agit de Mikhaïl Degtariev. Entre ces deux événements, des manifestations importantes avaient sillonné les rues de Khabarovsk en soutien à l’ancien gouverneur, et demandant que celui-ci soit jugé sur place. M. Poutine en a décidé autrement, et le parti LDPR est satisfait : l’ancien gouverneur et le nouveau sont de ses membres.

N’étant ni russes ni spécialistes de politique, notre regard ne porte que sur les apparences, avec en pensée constante l’hypothèse d’extraire la petite Christina du clan Sysoev et de ses turpitudes.

En parlant de corruption en ce lieu, nous visions le jugement d’appel du tribunal qui avait rendu des « droits maternels » à l’assassin du père de l’enfant. Nous le répétons d’autant plus fort que les événements se précipitent. Nous n’accusons pas « en l’air », mais au vu d’un certain nombre d’éléments dont le texte intégral de cet jugement qui est un déni de justice effrayant, sous-tendu par la captation de la petite Christina et de sa part d’héritage.

Et voici que paraît un article éclairant sur le journal Vesti (Les Nouvelles). Son titre : « Une veuve a raconté pour la première fois comment Fourgal a tué son mari »[1]. J’en extrais les points fondamentaux pour nous.

Vers les années 2000 M. Evguéni Zor s’associe avec M. Fourgal pour la construction d’une usine. Un conflit les oppose que M. Zor porte devant les tribunaux. S’ensuivent diverses péripéties juridiques dont Mme Zor évoque les bizarreries suspectes (menaces, interventions pour se contredire, changement d’enquêteur). En 2004 M. Zor doit présenter des documents probants. Il est assassiné la veille. Les tueurs ne sont pas trouvés. L’enquête est rapidement suspendue. M. Fourgal avait été entendu dans cette affaire, mais le dossier a disparu.

Mme Zor et sa famille se réfugient au Canada pour éviter des représailles. Elle poursuit des recherches sur l’affaire, sans résultat, car, dit-elle : « Parce que cela a commencé et s’est terminé à Khabarovsk, il n’y avait rien que nous puissions faire à ce sujet. Nous savions que Fourgal avait de grands protecteurs, des relations. »

Aujourd’hui, le comité d’enquête semble avoir du pain sur la planche en abondance, d’autant que d’autres meurtres ont été rapportés comme ayant des liens avec M. Fourgal.

Aussi regrettables que soient ces événements, nous ne pouvons qu’attendre les conclusions des enquêteurs. Mais nous devons aussi en tirer les conclusions :

Si corruption il y a eu dans cet assassinat et d’autres, elle est passée par les tribunaux locaux.

Les manifestants des jours derniers réclamaient un procès local. On comprend bien pourquoi.

Nous sommes confrontés à un jugement local corrompu.

Nous espérons qu’un bien pour Christina en sortira.

[1] https://www.vesti.ru/article/2431714

URGENT ET FONDAMENTAL : KHABAROVSK

ARRESTATION DU GOUVERNEUR DE KHABAROVSK

ARRESTATION DU GOUVERNEUR DE KHABAROVSK

Nous venons de recevoir l’information suivante, confirmée.

“Le gouverneur de Khabarovsk Serguey Fourgal a été arrêté ce matin par le FSB (Service Fédéral de la Sécurité, dépendant de Moscou). Des poursuites criminelles ont été intentées contre lui. La détention a eu lieu dans le cadre de l’enquête sur une affaire criminelle multidisciplinaire contre un groupe criminel organisé impliqué dans l’organisation et la commission d’un certain nombre de crimes.”

Cette affaire est énorme. D’abord parce qu’elle survient dans les jours qui suivent la victoire du président Poutine aux récentes élections. Ensuite parce que les ficelles qui en seront tirées peuvent mener à bien des complices. Nous avons quelques idées, et, compte tenu de ce que nous disons depuis longtemps sur le blog SAUVONS CHRISTINA, nous prouvons  que nous n’exagérions pas en disant que nous luttons contre un système corrompu à Khabarovsk… avec des antennes. Mais jusqu’où ?

Pour nous, l’essentiel a un nom : CHRISTINA. Une chance venue de haut ?

Plus que jamais, relayez et agissez !

Merci pour Christina.

 

 

 

CASTANER LE SENTIMENTAL

LA SAINE ÉMOTION DU SENTIMENTAL

LA SAINE ÉMOTION DU SENTIMENTAL

Je rappelle ici les déclarations reprises partout, de Christophe Castaner en ce 9 juin dernier au micro de RMC et BFMTV présenté par Jean-Jacques Bourdin. Questionné sur des manifestations organisées dans l’après-midi du même jour pour dénoncer les « violences policières », il rappelle qu’elles sont interdites en raison de la crise sanitaire… mais il autorise leur organisation ! Belle moulinette à paroles qui s’emballe sitôt après : « «Les manifestations ne sont pas (autorisées) dans les faits car il y a un décret du premier ministre dans le cadre de la deuxième phase du déconfinement qui interdit les rassemblements de plus de dix personnes. Mais je crois que l’émotion mondiale, qui est une émotion saine sur ce sujet, dépasse au fond les règles juridiques qui s’appliquent. »

Admirons les contorsions, reptations et autres désarticulations. Ah ! Le brave-non brave homme du tout et son contraire !  Ah ! Le sentimentalo-juridique qui émeut-met en rage toutes les polices de France et de Navarre !

Mais au fond, de quelle « émotion saine » parlait-il ? Celle de l’aplatissement (ventral ou pas), de la trouille devant un ordre venu de haut ? Comme les suppositions sont stériles en ce cas, revenons à nos certitudes, ajoutons notre petite musique à ce florilège d’embobinage si mal ficelé.

Il y a quelques mois, ce monsieur avait reçu par des amis obligeants une petite lettre parlant d’une certaine Christina Sion.

Nous attendons-sans attendre qu’il la lise-sans comprendre, qu’il la comprenne-sans agir, qu’il réponde-sans rien dire, et qu’il nous dévoile ses sentiments-juridiques.

Il y a des jours où, sans se sentir policier, on s’oblige à rester policé.

Au fond, que peut répliquer un si grand sentimental-sans mental ?

Rien, car nous n’en attendons rien !