ROMPRE LE SILENCE DE DINA (DEUXIÈME PARTIE)

Je passe la parole à Pierre. Il sera plus à l’aise en anglais, mais aussi moins manipulable que moi. Si Dina me pousse à l’émotion, je pourrais trop facilement perdre le contrôle. Pierre saura utiliser différentes cordes de son arc. En particulier, il adopte un phrasé lent, bien compréhensible, qui est loin de son anglais habituel, beaucoup plus rapide. Ce n’est pas pour rien qu’il a interrogé professionnellement des milliers de personnes au cours de sa carrière médicale, étant particulièrement intéressé aux ressorts psychologiques de celles-ci. Je me positionne donc en retrait et laisse la parole à mon mari.

PIERRE MENANT L’INTERROGATOIRE

GÉNÉRALITÉS MENSONGÈRES

Nous laissons filer le poisson. Elle poursuit. Quelqu’un des affaires internationales l’a appelée, disant qu’ils resteraient en contact [1].

Il est temps de reprendre un peu de ligne :

— As-tu une idée sur ce qui s’est passé ?

— Je ne sais pas ce qui s’est passé, je ne sais pas pourquoi il devait partir de façon si urgente, je n’ai pas d’autre information. La seule chose qu’il ait dite est qu’il devait aller là-bas.

Elle récite son mensonge. Autant poursuivre dans cette voie, et même faire semblant de m’y enferrer :

— Nous ne savions pas qu’il avait quelque chose à faire, qu’il devait aller quelque part, nous ne connaissions rien. Nous n’avons eu aucun message, aucun appel téléphonique, rien. Était-il en contact avec des gens dangereux, ou quelqu’un de fâché après lui ?

Ici, j’apprécie la rhétorique persuasive de Dina :

— Il ne m’a jamais dit que c’était dangereux, il était en contact avec son professeur de russe, peut-être son agent immobilier, il parlait en français avec lui.

Reprendre un peu de mou :

— Quelqu’un d’autre ?

— Quelqu’un d’autre… je ne vois pas, il ne m’a jamais dit qu’il était avec quelqu’un qu’il considérait dangereux. Je ne sais pas.

AU SUJET DE SA FAMILLE

Maintenant qu’elle semble avoir épuisé son message de diversion, il est temps de passer à autre chose :

— Dans ton message tu disais avoir demandé des renseignements à ta cousine de Pittsburgh. Pourquoi cela ?

— Taïsia était aux USA, tu connais Taïsia ?

— Oui (comme si nous ne connaissions pas sa tante Taïsia avec qui elle avait mangé chez nous !)

— Elle était aux USA tout l’été, ma cousine Inna est sa fille, elle voulait contacter Christophe car nous avions décidé d’aller chez eux, en novembre décembre. Elle ne pouvait pas le faire au début d’août et elle ne pouvait pas le faire après quand Taïsia est arrivée, elle lui a demandé si elle pouvait, et elle pouvait, et il n’y a pas eu de réponse.

Je ne sais s’il faut admirer ou hurler devant ce salmigondis de faux-semblants. Surtout quand elle dit que Christophe et elle devaient se rendre aux USA en novembre décembre. Elle a manifestement oublié que nous étions attendus par eux à cette époque, et qu’elle nous l’avait elle-même reprécisé le mois dernier. Alors, sauter sur cela ? Non, une fois de plus, suivre :

— Donc elle a essayé de le contacter au début août ?

— Oui, oui… non, elle a essayé de l’appeler et il ne lui a pas répondu. Il était OK au début août, mais elle a continué à essayer de l’appeler, parce que nous voulions discuter, si nous allions à Pittsburgh ou non, et s’ils pouvaient nous joindre à New York ; elle voulait juste lui parler, c’est tout.

— Je te pose cette question parce que nous sommes très anxieux, nous avons peur.

— J’ai peur aussi.

JEU DES GENDARMES ET LES VOLEURS

Il est grand temps pour moi de jouer ma part de brouillard :

— Je peux comprendre cela… Nous sommes allés à la police française et ils nous ont demandé de te poser le plus possible de questions, même si c’est difficile. Ils ont dû prendre le cas, parce qu’il n’est pas commun, ce n’est pas un jeune garçon qui quitte sa maison. Au début ils ne voulaient pas nous croire… Est-ce la première fois qu’il s’en va comme cela ?

Elle mord à l’hameçon :

— Il est aussi parti de façon très urgente en juin. En juin nous avions décidé d’aller ensemble à Paris, et il y est parti seul le lendemain, disant que c’était très urgent.

Une fois de plus, contradiction avec ce que nous savons, mensonge flagrant de la part de Dina. Quelques mois plus tard nous en aurons la preuve écrite. Alors, je passe à plus précis :

— A-t-il laissé quelque chose qui puisse aider l’enquête ?

— Son ordinateur est ici.

— As-tu le code d’accès ou équivalent ?

— Non.

Je suis tenté de dire – mais je me contente de penser – que Christophe ne serait jamais parti sans son ordinateur… surtout en des périodes bondissantes des cours de bourse.

Je préfère continuer le jeu des gendarmes et des voleurs, à condition de le troubler un peu :

— Ce serait très intéressant…

— Que puis-je faire avec l’ordinateur ?

— Je suppose que la police pourrait le prendre. La police russe, ou la police française ?

— J’ai dit à la police russe qu’ils pouvaient venir le prendre, mais ils ne l’ont pas fait.

— Penses-tu qu’il y ait une raison spéciale pour laquelle ils ne viennent pas plus vite ?

— Je ne sais pas… Ils m’ont dit qu’ils me tiendraient au courant, que je peux rappeler, mais bien sûr, pas tous les jours… J’ai donné toutes les informations qu’ils demandaient, le passeport…

— As-tu l’adresse d’Inna à Pittsburgh ?

— Oui.

— Pourrais-tu nous l’envoyer ?

— Oui je le ferai, je le ferai.

Précision importante : nous reviendrons plusieurs fois sur cette demande, et Dina fuira de promesses en faux renseignements, allant jusqu’à dire que le mari de sa cousine était écossais (ce qui est peut-être vrai) et s’appelait Baton, « comme un bâton » soulignera-t-elle. Nous apprendrons bien plus tard son vrai nom « Patton ». Rien à voir avec un bâton ! Autre exemple de la tactique de Dina.

— Peut-être nous allons lui parler. (Dina sait très bien que nous sommes souvent au Canada et aux USA, et qu’aller à Pittsburgh nous serait assez facile. Ici, je fais une erreur tactique : j’aurais dû insister sur cette visite possible, lui demander son avis. Mais il y avait un risque. Je ne le saurai jamais. Je continue donc). Et en France, as-tu une idée sur ses relations, avec quiconque ?

— En France il n’avait de contact qu’avec vous… Je ne connais personne d’autre que vous en France… à Paris.

La valeur des points de suspension – audibles dans l’enregistrement – que je note dans ce dialogue prendra tout son sel lorsque nous apprécierons ce mensonge à sa juste valeur. Mais à ce moment, il n’en est pas question. Je poursuis les questions en toute bonne ambiance de coopération, avançant toujours dans les traces supposées de la police française… bien perdues dans le sable bureaucratique :

— En général, dans ces cas la police recherche une femme, un voleur, un accident, ou une question d’argent. Qu’en penses-tu, toi qui le connais ?

— Je ne sais pas… par exemple ils m’ont demandé s’il était malade, mais il n’était pas malade, s’il avait un problème d’alcool, mais il n’en avait pas… Je ne connais pas la raison.

— Penses-tu qu’il aurait pu être victime d’un chantage pour sa fille ?

— Je ne pense pas. Dans ce cas, il aurait partagé avec moi, parce que c’est du sérieux. Si cela avait été le cas. Mais qui ?

Je dois avouer, que, sur le moment, je n’ai pas apprécié à sa juste valeur cette merveille de pirouette et de double sens. Mais aujourd’hui, en réécrivant ce dialogue… Elle était vraiment merveilleuse dans son rôle de danseuse sur le fil du rasoir. J’ai poursuivi :

— Toi personnellement, tu n’as pas d’ennemi ou équivalent ?

— Non.

— Aurait-il été en difficulté d’argent ou d’affaire avec quelqu’un de méchant ?

— C’est difficile à dire, mais je ne suis pas sûre qu’il ait été en contact avec un cas comme cela.

Il faut maintenant pousser le bouchon un peu plus loin. J’ai un nom en tête, le seul que Christophe nous avait mentionné. Il en gardait de bons et de mauvais souvenirs. Les bons : la réunion chaleureuse, l’homme intelligent et intéressant. Les mauvais : la consommation de vodka que Serguey, bonne image de l’ogre russe, avait portée à un niveau que Christophe, pauvre petit Français, n’avait pas supporté.

— Te rappelles-tu ? Il nous a dit être à une soirée avec Serguey…

— Oui, mais nous n’avons pas été en contact avec lui depuis deux ans. Il a des problèmes avec son cœur à cause de l’alcool… J’ai pensé à lui, s’il a des contacts avec la police, pour accélérer. J’ai demandé à Sacha (l’amie de Serguey et de Dina), mais il est hospitalisé. J’essayerai car il a vraiment des relations avec la police… en général.

PARLONS BÂTIMENT

Ce « en général » ouvre la porte à toutes les suppositions qui ne sont pas de notre niveau. Je passe à un intérêt plus terre-à-terre :

— Que se passe-t-il avec l’autre appartement ?

Là, Dina se trouve sur un terrain qui favorise sa stratégie du brouillage, alternant entre Tverskaya (l’appartement du couple) et Moyka (celui de Christophe), variante pour l’oral du prestidigitateur qui dit ce qu’il ne fait pas et fait ce qu’il ne dit pas.

— Rien. J’essaye de faire quelques réparations (elle se lance dans diverses descriptions) parce que Christina n’aime pas y dormir. C’est vieux et très sombre.

Pour comprendre la mystification il faut savoir qu’à Tverskaya, où Christina dormait, seule sa chambre pouvait à la rigueur, être un peu plus sombre que le reste, mais il y avait une fenêtre de bonne taille. Barbara s’en souvient. Car elle y est allée l’y voir dormir, et en garde un souvenir ému. Je reviens sur la piste :

— Mais Christophe a acheté un autre appartement ?

— Oui, c’est encore en train d’être fait. Cela a été mal fait. Je cherche une autre personne pour le faire.

Tiens, des ouvriers et un travail mal fait. Faut-il se contenter de cela ? Et si… Je lance une ligne :

— Il a quelque chose à faire. Peut-être si Christophe avait des difficultés avec cette personne… ?

— Tu veux dire, celui qui a fait les travaux ? Ce ne sont que des ennuis parce qu’ils n’ont pas fait le travail correctement. Il est difficile de m’expliquer mais ce ne sont pas de vrais professionnels. Ce qui reste à faire, c’est de mettre le papier peint sur les murs. J’ai trouvé quelqu’un d’autre, mais il doit d’abord finir ce qu’il a en cours. Je ne peux pas m’y installer parce que c’est sale. Nous ne pouvons pas y vivre parce que nous avons enlevé des choses.

— Alors il n’y a rien ?

— Oui, c’est vide.

— Vide…

— Il y a des choses, mais sans personne dedans.

Plus tard, nous découvrirons l’accumulation des mensonges. Mais tout de même, nous flairons du louche. Mais même avec des preuves, comment les utiliser, de loin, sans pouvoir ?

Ayant tiré tout notre possible de cette discussion « immobilière », je passe au nerf de la guerre :

— Comment te débrouilles-tu financièrement pour gérer cela ?

— Oui, ce n’était pas un gros problème. Nous avons déjà discuté de cela. Il fallait changer le papier peint, et Christophe m’a donné de l’argent pour cela, et pour acheter un nouveau sofa pour elle et une table, parce que la table de Christina est déjà petite. C’est tout. En fait il m’a donné une avance pour payer l’école, car nous payons l’école, maintenant.

— Ah ?

— Je n’aime pas l’école car ce n’est pas professionnel. Nous voulons qu’elle ait des cours de français. Au début ils nous ont dit qu’il y en aurait cinq fois par semaine, et maintenant c’est trois par semaine et seulement une demi-heure. C’est vraiment cher et il n’est pas nécessaire qu’elle reste toute la journée là. Peut-être la laisser moins et lui trouver un autre studio… [Dina poursuit sur ce thème, ce qui ne nous avance guère. Malgré tous mes sentiments pour cette petite, et l’amour de Barbara pour sa filleule, cette question n’est pas fondamentale. Ai-je laissé paraître quelque perte d’attention ? Dina revient sur la santé de Christina, sujet sensible, entre la mère et la marraine, et moi-même, mais je dois me ressaisir]… Ensuite elle a ce virus dans l’estomac et je suis sûre que cela vient de l’école… [Ici encore, la panoplie des troubles digestifs, réels ou supposés. Il faut vraiment sortir de ce débat. Heureusement, Dina, m’y aide, car elle veut pousser l’image de la faible femme perdue.] Je suis seule et ce n’est pas facile de trouver des ouvriers et de les surveiller.

Autant dire que ni Barbara ni moi-même ne la contredirons. Il est vrai qu’une femme face à un maçon ou à un mécanicien… Hum ! Mais, ne pas se laisser enferrer dans un concert d’indignation. Vite, retour au cœur du débat.

— Oui. Nous avons le même gros problème. Je ne sais ce qu’il en sera de l’appartement à Paris.

Je parle bien évidemment de Newton, mais, comme nous avons notre appartement à Paris, le doute pourrait être permis. Dina reste sur la piste financière :

— Que devrions-nous faire ?

ET PARLONS AUSSI D’ARGENT

C’est ici qu’il faut taper fort. Barbara et moi en avions discuté au préalable. Dans une affaire criminelle, l’argent est toujours une piste ou un levier.

— Je ne sais pas. Si Christophe ne réapparaît pas on ne peut rien faire et il y a beaucoup d’argent immobilisé. La façade de l’immeuble doit être ravalée, et ils enverront une très grosse facture. Je suppose qu’ils enverront une lettre, deux lettres, et la troisième sera pour le juge ou quelque chose comme cela. Tu n’as aucune idée ?

— Il m’a parlé de l’argent qu’il doit donner à Barbara, parce qu’il y a des transferts… je ne sais pas… parce qu’il a fait cela à la banque et je pense qu’il a changé cela, donc l’argent doit être à la banque.

— Quelle banque ?

— En Russie… Il a fait un transfert pour donner à Barbara l’argent qu’il lui doit et aussi ce qu’il doit payer pour l’appartement à Paris…. Je dois y aller et voir quelle somme il a transféré et je te le dirai.

— OK.

— Je peux y aller demain si c’est urgent.

— Pourquoi pas ?… Je comprends. C’est une situation très anxiogène pour toi, pour nous, et je crains qu’il n’y ait rien d’autre à faire.

Un dernier effort… changement de cap :

 » Ta mère t’aide pour Christina ?

— Non parce qu’elle n’est pas là. Elle ne se sent pas bien, mais je lui ai demandé de venir parce que ce n’est pas possible pour moi de gérer tout. Elle n’a pas pu faire tous les examens. Elle a des mauvais résultats sanguins. Ils ont parlé de cancer. Ici c’est une plus grande ville. Il y a un centre spécialisé. Question d’argent. J’ai demandé à Inna de venir parce qu’elle doit être en Allemagne avec son mari et elle pourrait venir au début de novembre pour m’aider.

— Donc, très difficile situation. D’ici nous ne savons pas quoi faire.

— Demain j’irai à la banque…

— Ici la police nous a demandé si tu peux donner toutes les informations sur toutes les personnes qui auraient pu être en contact avec lui.

— OK. Je demanderai à la dame professeur de russe si elle peut me donner des détails.

— Par exemple… penses-tu qu’il aurait pu s’agir de quelque chose pour de l’argent ?

— Oui !

Sa réponse est immédiate, claire, ferme, malgré les bruits de la petite Christina qui se plaint fortement. Pour une fois, Dina ne ment pas !

Elle nous explique que la petite est très anxieuse, qu’elle ne peut s’endormir rapidement, qu’il faut lui lire des histoires… J’essaye d’entrer en contact avec Christina, mais ses cris s’intensifient, alors, le mieux est de s’en tenir là pour cette nuit. Je passe le relai à Barbara :

— Christina, au revoir Christina, bisous !

FIN DU DIALOGUE

Nous coupons la communication sur les cris déchirants de la petite. Comme nous aimerions comprendre ce qu’elle a à nous dire ! Car, nous le craignons déjà, le suspecterons et le saurons plus tard : cette malheureuse enfant a vu des choses qui n’étaient pas de son âge. Jusqu’à quel point ? La question n’est pas encore résolue. Dans ce crime, il y a une victime oubliée, une victime qui ne pèse pas lourd pour les criminels, si ce n’est son poids financier, mais une victime à qui nous devons de continuer le combat.

SYNTHÈSE DE LA VIDÉO

Pierre et moi nous nous regardons [2]. La pression retombe. La petite est là, vivante, non abattue mais douloureuse, agitée, profondément blessée.

Certes, il est tard, et nous pensons qu’un enfant de moins de quatre ans devrait déjà être au lit depuis longtemps. Je ne sais ce qu’il en est des familles russes en général, mais pour être restée suffisamment avec Christophe, Dina et Christina j’ai vu que chez eux, les horaires de repas ou de coucher n’avaient pas la régularité à laquelle nous sommes attachés.

Non, fatigue ou pas, il reste cette terrible blessure, cette innocente victime, toujours victime, toujours menacée.

Nous revenons sur les différentes séquences de ces trois quarts d’heure de direct.

D’abord, nous sommes plus que satisfaits de cet enregistrement, et Pierre se hâte de le copier… à tout hasard.

Nous le réécouterons en portant une nouvelle attention aux structures du discours de Dina, et encore plus à ses modifications de ton, de rythme, à ses mimiques. Il faut certes faire la part du fait qu’ils ont tous les deux utilisé une langue véhiculaire qui leur est étrangère, mais leur niveau est suffisamment correct pour apprécier différentes nuances. Pierre a fait exprès d’utiliser les mots les plus simples, de prendre son temps pour parler, tout en observant Dina aussi précisément que possible. Nous sommes persuadés qu’elle a dû en faire de même. En effet, tous les deux ne pratiquaient ni le même rythme ni le même vocabulaire que lorsque nous étions en vacances ensemble.

J’ai tenu à reprendre le discours dans sa quasi intégralité, car c’est une des pièces maîtresses de l’affaire. Une synthèse rapide aurait perdu du sens.

Qui plus est, ce discours, ainsi actualisé par les commentaires de Pierre, est devenu pour nous un mode d’emploi et de compréhension pour toutes les déclarations futures de Dina, celles que nous avons entendues avant et pendant le procès, et celles qu’elle pourrait utiliser pour tenter de persuader toute personne de son innocence, ou de ses regrets, ou de toute transformation dont elle ferait état pour demander une libération anticipée. Et à cela nous nous opposerions systématiquement, par tous les moyens légaux à notre disposition. Le lecteur comprendra mieux par la suite, en suivant les péripéties et les extravagances de cette affaire, mais notre position devait être affirmée.

                                                             

DINA SURPRISE QUAND NOUS ÉVOQUONS CHRISTOPHE

Fin de la retranscription de cet enregistrement du 16 octobre 2013

[1] : Ici, dialogue de Pierre et Dina. La traduction française améliore l’anglais quand c’est nécessaire, mais respecte le sens.

[2] : Ici Barbara reprend la narration.

Commentaire (1)

  • Annie et Renato| 2 septembre 2019

    Le miracle c est qu un promeneur a retrouvé son corps. Sinon vous ne sauriez toujours rien de ce qui s est passé et la “belle” se foutrait toujours de votre g… en profitant de la vie allègrement. On peut se poser la question : quel genre de monstre va sortir de prison ? C est angoissant…

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